Français modifier

Étymologie modifier

(Années 1990)  Composé de émotion et de icône, calque de l’anglais emoticon.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
émoticône émoticônes
\e.mɔ.ti.kon\
 
Émoticône « sourire ».

émoticône \e.mo.ti.kon\ ou \e.mɔ.ti.kon\ masculin ou féminin (l’usage hésite)

  1. (Informatique) (Néologisme) Dessin réalisé avec des caractères ASCII ou rendu graphiquement qui, vu de côté dans le cas typographique, suggère un visage dont l’expression traduit l’état d’esprit de celui qui écrit le message (courriel, blogue, forum…) dans lequel il est inséré. Couramment, on distingue l'emoji (ou émoji) — et son caractère de dessin franchement pictographique — de l'émoticône qui utilise pour sa part des signes graphiques existants en les détournant de leur usage habituel pour composer un dessin approximatif ou schématique ayant le même but expressif (par convention de connivence).
    • Manon aime bien discuter avec ses amis le soir sur son ordinateur. Elle connait bien comme eux tous les lol, mdr et autres smileys/émoticônes. Elle utilise Windows Live Messenger et arrive à suivre une dizaine de conversations sans problème. — (Zythom, Dans la peau d'un informaticien expert judiciaire, volume 3 : Le dernier maillon, Lulu.com, 2012, page 162)
    • Elle avait révélé que le dernier message téléphonique qu’elle avait reçu de Meng Hongwei, le 25 septembre, alors qu’il était en Chine, ne comportait qu’une émoticône représentant un couteau. « Attends mon appel », lui avait-il dit dans un précédent message. — (Le Monde, Ce que l’on sait de la démission du patron chinois d’Interpol, Le Monde. Mis en ligne le 8 octobre 2018)
    • C’est peu dire que Dounia est différente des autres filles. Les autres : […] babillantes péronnelles étourdies par le son de leur propre voix, bouches en cul-de-poule et basses du front, la tête farcie d’émoticônes et de gifs animés, lolitas de quatre sous, perruches sans tête, méchantes comme des teignes et bêtes à lécher la route, enfin des adolescentes de quinze ans. — (Abel Quentin, Sœur, Éditions Humensis, 2019)

Notes modifier

Le terme binette a été proposé par l’Office québécois de la langue française en 1995 et se retrouve dans l’usage au Canada.
En France, le terme frimousse a été adopté en 1999 par la Commission d'enrichissement de la langue française.
Il y a hésitation dans l’usage sur le genre du mot[1] ainsi que sur sa graphie (émoticone).

Variantes orthographiques modifier

Synonymes modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier