Français modifier

Étymologie modifier

(Adjectif) (Date à préciser) Emprunté au latin epistolaris.
(Nom) (Date à préciser) De l’adjectif.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
épistolaire épistolaires
\e.pis.tɔ.lɛʁ\

épistolaire \e.pis.tɔ.lɛʁ\ masculin et féminin identiques

  1. Qui concerne la correspondance par lettres, relatif à l’écriture des lettres, à la manière de les écrire.
    • […], il se demanda ce que la duchesse de Chaulieu devait penser de son séjour au Havre aggravé par un silence épistolaire de quatorze jours, alors qu’à Paris ils s’écrivaient l’un l’autre quatre ou cinq lettres par semaine. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • La dame ne comptait pas s'en tenir aux préambules épistolaires, puisqu'elle lui annonçait un prochain rendez-vous, sous prétexte de lui donner des nouvelles d'Héva, […]. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, page 39)
    • On peut se passer d'enseigner aux femmes le style épistolaire. Elles le savent d'instinct. Ce sont elles qui pourraient nous l'apprendre. — (Antoine Albalat, L'art d'écrire enseigné en vingt leçons (vingtième leçon), 1899)
    • Mon cher fils,
      J’aime beaucoup l’échange épistolaire que nous entretenons depuis que tu vis sur un autre continent.
      — (Lettre d’un père citée par Joël Clerget, « Bébé d’amour », dans Spirale, n° 28 « La grande aventure de monsieur bébé », Érès, Toulouse, 2003/4, pages 49 à 64)

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Nom commun 1 modifier

Singulier Pluriel
épistolaire épistolaires
\e.pi.stɔ.lɛʁ\

épistolaire \e.pis.tɔ.lɛʁ\ masculin

  1. Recueil de correspondances.

Nom commun 2 modifier

Singulier Pluriel
épistolaire épistolaires
\e.pi.stɔ.lɛʁ\

épistolaire \e.pis.tɔ.lɛʁ\ masculin et féminin identiques

  1. Auteur ou autrice dont les lettres ont été recueillies pour publication.
    • Les catalogues de bibliothèques mettent cet auteur parmi les épistolaires.
    • Le Chevalier de Méré, au contraire, est resté un épistolaire tout de profession; et de démon familier, il n’en a pas. — (Revue des Deux Mondes, volume 21, 1848)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

Références modifier