Voir aussi : aitre

Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Du latin atrium.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
aître aîtres
\ɛtʁ\

aître \ɛtʁ\ masculin (orthographe traditionnelle)

  1. Au Moyen Âge, le terrain libre qui entoure une église et qui sert de cimetière.
  2. Lieu, délimité par des croix, où doit s’exercer la « Paix de Dieu », étendant celle-ci au-delà du refuge des églises.
  3. Galerie servant d’ossuaire, dans laquelle on introduit les os par des lucarnes ménagées dans le toit.
  4. Parvis de certaines églises.
  5. (Vieilli) Bâtiment ou partie d’un bâtiment.
    • Tel fiert au mur qui n’abat l’aistre. — (Vieux proverbe, cité par : Pierre Chastellain, Œuvres, Le temps recouvré, XCIX ; Librairie Droz, Genève, 1982, page 67)
    • Les endroits historiques, les aîtres où se sont passés des événements ont une physionomie, comme les personnes. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/La Pluie de sang, Grasset, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 401)
    • Guidé par Ugo ou Martha, au hasard des nécessités, Joachim connut en quelques jours les aîtres du château ; du moins pour la partie habitable, car certaines galeries finissaient dans les décombres et d’autres avaient été barrées par des planches. — (Stefan Wul, La Mort vivante, 1958, page 41)

Variantes orthographiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier


Homophones modifier

Anagrammes modifier

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