Français modifier

Étymologie modifier

Du substantif beurre.

Verbe modifier

beurrer \bœ.ʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se beurrer)

  1. Recouvrir de beurre.
    • Du pain beurré.
    • Une tartine beurrée.
  2. Ajouter du beurre à quelque chose.
    • Elle trouva le thé exquis, le cake fondant, beurré, raisiné, fruit-confisé à point. — (Hélène de Monaghan, Suite en noir, Librairie des Champs-Élysées, 1970, page 50)
  3. (Sens figuré) Recouvrir quelque chose avec autre chose que du beurre.
    • Le soleil était haut ; il faisait très chaud mais il n’y avait pas de lumière violente. Elle était très blanche et tellement écrasée qu’elle semblait beurrer la terre avec un air épais. — (Jean Giono, Le Hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 13)
    • Toute l'animation du secteur semblait s'être concentrée à la casse, située au bout d'une route à peine beurrée de bitume, près d'une ligne de chemin de fer, dans une ambiance de western. — (Florence Aubenas, Le Quai de Ouistreham, Éditions de l'Olivier, 2010, page 203)
  4. (France) (Familier) (Passif) Se retrouver ivre.
    • Ce type est complètement beurré.
  5. (Québec) (Familier) Salir, tacher.
    • Tu es tout beurré, va te nettoyer !
  6. (Québec) (Familier) Beurrer épais: exagérer.
    • La première fois que je l’ai rencontré, il beurrait épais pour me séduire.
  7. (Pronominal) (France) (Familier) Devenir ivre, s’enivrer.
    • Quand vous êtes parti, je me suis dit : Je vais me promener ? Je vais me pas promener ? Finalement, j’ai décidé de me beurrer la gueule. — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre VI, épisode Præceptores)
  8. (Pronominal) (Québec) (Familier) Se salir.

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier