Français modifier

Étymologie modifier

Composé de bon et de marché.

Locution adjectivale modifier

Invariable
bon marché
\bɔ̃ maʁ.ʃe\

bon marché \bɔ̃ maʁ.ʃe\ masculin et féminin identiques invariable

  1. Dont le prix, à l’instar de la valeur, est faible.
    • La vie est si bon marché ! Le litre de vin, très pur et très capiteux, coûte à présent deux sous ; il ne coûtera qu’un sou dans un mois ! — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
    • Nous devons attirer ici l’attention sur l’essence de mirbane ou nitrobenzine qui a la même odeur que l’essence d’amandes amères et qui pour cette raison s’est trouvée employée pour parfumer des savons bon marché. — (Marcel Hégelbacher; La Parfumerie et la Savonnerie, 1924, page 29)
    • La margarine est initialement un dérivé animal, développé en France sous le Second Empire pour fournir aux pauvres une graisse bon marché.— (Erik Neveu, Sociologie politique des problèmes publics, 2015)
    • On passe chez le Pakos pour acheter de la bière et du vin bon marché. Personne n'a l’âge légal pour ça, mais Terry et Gent ont l'air d'avoir vingt-cinq ans, alors aucun problème pour se faire servir. — (Irvine Welsh, Glu, traduit de l'anglais par Laura Derajinski, Au diable vauvert, 2017)
  2. Dont le prix n’est pas élevé par rapport à sa valeur.
    • Ces lampes sont vraiment bon marché.

Notes modifier

Pour le comparatif et le superlatif, on utilise respectivement meilleur marché et le meilleur marché.

Antonymes modifier

Dérivés modifier

Proverbes et phrases toutes faites modifier

Traductions modifier

Locution nominale modifier

Invariable
bon marché
\bɔ̃ maʁ.ʃe\

bon marché \bɔ̃ maʁ.ʃe\ masculin

  1. (Vieilli) Qualité de ce qui est peu coûteux ou d’un bon rapport qualité-prix.
    • Aussi, elle acheta pour sa chambre une paire de rideaux jaunes à larges raies, dont M. Lheureux lui avait vanté le bon marché. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857, troisième partie, chapitre III)
    • Ce dernier conservera toujours sa valeur pour la culture intensive ; les scories Thomas, grâce au bon marché de leur acide phosphorique, doivent servir seulement à l'amélioration des grandes étendues des sols de minime valeur. — (P. du Pré-Collot, « Revue agricole de l'étranger » dans Journal de l'agriculture, dirigé par Henry Sagnier, tome 1 de 1887, Paris : chez G. Masson, 1887, p. 415)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier