Voir aussi : condottière

Français modifier

Étymologie modifier

De l’italien condottiero (sens identique) dérivé de condotta (« troupe de soldats loués ») et apparenté à une racine qui signifie « conduire ».

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
condottiere
\kɔ̃.dɔ.tjɛʁ\
ou \kɔ̃.dɔ.tje.ʁe\
condottieres
\kɔ̃.dɔ.tjɛʁ\
condottieri
\kɔ̃.dɔ.tje.ʁi\

condottiere \kɔ̃.dɔ.tjɛʁ\ ou \kɔ̃.dɔ.tje.ʁe\ masculin (orthographe traditionnelle)

  1. (Histoire) En Italie, au Moyen Âge, chef de mercenaires qui louait ses services de guerre à un prince, à une république, et parfois se saisissait du pouvoir dans une cité conquise.
    • Je remontais le cours de la vie de ce rejeton du plus grand des condottieri, en y cherchant les traces de ses malheurs et les causes de cette profonde dégradation physique et morale, qui rendait plus belles encore les étincelles de grandeur et de noblesse ranimées en ce moment. — (Honoré de Balzac, Facino Cane, 1837)
  2. (Sens figuré) Homme qui conduit ses entreprises ou sa vie d’une manière conquérante et avec panache.
    • Âme de condottiere, imbu comme son maître français Georges Sorel du préjugé de la violence seule créatrice, voila quinze ans qu’à son pays rêvant d’expansion coloniale Mussolini a prêché les vertus guerrières. — (Victor Margueritte, Avortement de la S.D.N., 1936)
    • Ce brillant condottiere de plume devait, en effet, être pendant longtemps esclave. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, première partie)
  3. (Sens figuré) Aventurier.

Variantes orthographiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi modifier

Références modifier