coup de l’étrier

Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de coup et de étrier.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
coup de l’étrier coups de l’étrier
\ku də l‿e.tʁi.je\

coup de l’étrier \ku də l‿e.tʁi.je\ masculin

  1. Dernier verre d'alcool qu’on boit au moment d'un départ.
    • S’il amène avec lui ses amis du café Barbette, c’est pour leur faire ses adieux, pour boire le coup de l’étrier, comme ils disent… Oh ! ces militaires !… — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, rééd. Le Livre de Poche, page 103)
    • Mon père (il me gâte !) m’emmène au café pour lamper le coup de l’étrier.
      « Allons, bois cela, ça te fera du bien. »
      — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
    • Viendrez-vous me tendre le coup de l’étrier, demain matin ? — (Robert Brasillach, La Conquérante, Sixième partie, ch. ii, Librairie Plon, 1943, p. 333)
    • Ils avaient fait venir un taxi de la gare. Tout le monde, sauf Mme Niobé, qui ne se dérangeait jamais, était rangé au-dessus du perron, et M. Clément avait en vain offert le coup de l’étrier. — (Georges Simenon, Marie qui louche, Première partie, ch. 3, Presses de la Cité, Paris, 1952)

Traductions modifier

Références modifier