Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Altération du mot diable.

Interjection modifier

Invariable
diantre
\djɑ̃tʁ\

diantre \djɑ̃tʁ\

  1. (Vieilli) (Familier) Interjection, qui est tantôt une sorte d’imprécation, tantôt un signe d’étonnement, d’admiration.
    • Voyons, essayez… parlez, que diantre ! parlez… — (Prosper Mérimée, Le Carrosse du Saint-Sacrement, 1829)
    • Ma foi, il me recommande d’avoir plus de circonspection, je n’en manque pas. Hé ! diantre, je suis notaire et membre de ma chambre. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • Qui diantre as-tu pu bien être ? Un roulier sans doute, qui, après avoir fait emplette de trois chevaux et d’une mauvaise patache, dit pour toujours, adieu à son trou et s’en alla voiturer les marchands de foire en foire ? — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
diantre diantres
\djɑ̃tʁ\

diantre \djɑ̃tʁ\ masculin et féminin identiques

  1. (Vieilli) (Familier) Diabolique, mauvais.
    • Qu’on est aisément amadoué par ces diantres d’animaux-là ! — (Molière, Le Bourgeois gentilhomme)
    • Quelle diantre de mouche vous pique à toute heure, Taxis ? — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

Occitan modifier

Étymologie modifier

Altération du mot diable. À comparer avec diantre en catalan, en espagnol, et en français.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
diantre
\djantɾe\
diantres
\djantɾes\

diantre [djantɾe] masculin

  1. Diantre (diable).

Références modifier