Français modifier

Étymologie modifier

Composé de fariner et du préfixe en-.

Verbe modifier

enfariner \ɑ̃.fa.ʁi.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Poudrer de farine (ou de quelque chose qui ressemble à de la farine).
    • Je me suis tout enfariné dans ce moulin.
    • (Par analogie)Un clown qui s’enfarine le visage.
    • La comtesse témoigna le désir de voir la figure enfarinée d’un acteur qui faisait les délices de quelques gens d’esprit, et j’obtins l’honneur de la conduire à la première représentation de je ne sais quelle mauvaise farce. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
    • C’est le comble de l’aridité et de la désolation. Tout est couleur de liège et de pierre ponce. Le feu du ciel semble avoir passé par là ; une poussière grise, fine comme du grès pilé, enfarine encore le tableau. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
    • Châteaubedeau montra son nez enfariné, ses lèvres rougies et il n’osait lever les yeux tant il était penaud. — (René Boylesve, La leçon d’amour dans un parc, Calmann-Lévy, 1920, collection Le Livre de Poche, page 60)
    • Il y avait même une amie de ma mère qui avait la figure tout enfarinée comme une sardine crue, avec la bouche peinte, et les paupières charbonneuses. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 65)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier