Français modifier

Étymologie modifier

(XVIe siècle) Du latin fraternus (« fraternel ») et -iser.

Verbe modifier

fraterniser \fʁa.tɛʁ.ni.ze\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Se promettre ou se manifester mutuellement une amitié fraternelle.
    • À quelques pas de lui, le perfide timonier et le matelot du Saint-Ferdinand qui vantait naguère la puissance du capitaine parisien, fraternisaient avec les corsaires. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • Déjà, depuis le début de l'année, des fédérations avaient lieu de village à village, de ville à ville. Les enfants, les jeunes filles, les vieillards couronnés d'épis de blé et de feuilles de chêne venaient fraterniser sous la voûte du ciel. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
    • Je suis entré ce soir au café « Sturm ». Les Berlinois de la Société ne fréquentent jamais ce dancing vulgaire où la jeunesse brune et les « sous-offs » de la garnison fraternisent. — (Xavier de Hauteclocque, La tragédie brune, Nouvelle Revue Critique, 1934, p.77)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier