Français modifier

Étymologie modifier

(1844)[1] De compter[1] : *comperger (non-attesté, déformation argotique de compter par adjonction de la finale -erger) puis comberger, gomberger, gamberger.
Le sens de « se promener » est à rapprocher de gambader.

Verbe modifier

gamberger \ɡɑ̃.bɛʁ.ʒe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Populaire) Réfléchir.
    • Je monte à ma chambre, et je m’allonge un moment sur le pageot pour gamberger à la meilleure façon de faire avaler le bocon au vieux chnock… — (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 189)
    • Ce soir j’gamberge, il m'faut de la thune. — (Naps, À part ça, Pochon Bleu, 2017)
    • C'est dans ses rues que j'passe mon temps, Dans ses bistrots que je gamberge — (Renaud, Le blues de la porte d'Orléans, 1977)
    • Arrête de gamberger, c’est pas ton truc. Laisse tomber, je te dis ! Ça te fait du mal et tu vas finir par saigner du nez. — (Philippe Normand, Langue de keufs sauce piquante, Cherche midi, 2014)
  2. Se promener.
    • Il s'était relevé… Il tenait pas assis… Il gambergeait de long en large. — (Céline, Mort à crédit, 1936)


Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier