Voir aussi : Goujon

Français modifier

Étymologie modifier

(Petite gouge) Dérivé de gouge, avec le suffixe -on.
(Poisson) En moyen français gouvion, du latin gobio, à comaprer avec le wallon govion.

Nom commun 1 modifier

Singulier Pluriel
goujon goujons
\ɡu.ʒɔ̃\
 
Goujon mécanique.

goujon \ɡu.ʒɔ̃\ masculin

  1. (Art) Petite gouge de sculpteur.
  2. (Mécanique) Tige filetée, petite cheville métallique qui permet d’assembler des pièces mécaniques avec un écrou. Les tiges filetées sont entièrement filetées, tandis que les goujons ont une tige partiellement filetée et une extrémité filetée.

Dérivés modifier

Traductions modifier

Nom commun 2 modifier

Singulier Pluriel
goujon goujons
\ɡu.ʒɔ̃\
 
Un goujon commun.

goujon \ɡu.ʒɔ̃\ masculin

  1. (Ichtyologie) Petit poisson osseux d'eau douce, de la famille des carpes, au corps allongé, en particulier le goujon commun.
    • Les poissons qu’on trouve dans la Charente sont la tanche, la truite, l’anguille, la plie, le barbeau, le chabot, l’âton, le dard, la brème, le goujon, l’ablette et l’écrevisse. Ceux qui remontent de la mer sont la lamproie, le meuil, qui s’arrêtent le plus ordinairement à Jarnac; la gathe, et rarement l’alose. — (J.-P. Quénot, Statistique du département de la Charente, Paris : chez Deterville & Angoulème : chez Trémeau & Cie & chez J. Broquisse, 1818, page 6)
    • On pêche fréquemment dans le Rhône le barbeau et le goujon, quelquefois la truite ordinaire, la truite saumonée et même le saumon, le plus souvent la carpe, le brochet et les deux espèces d’anguilles de nos marais, que distinguent fort bien nos pêcheurs et mieux encore nos gourmets. À certaines époques, on y prend des esturgeons et des aloses en grande quantité. — (M. de Rivière, « Mémoire sur la Camargue », dans les Annales de l'agriculture française, 2e série, tome 34, Paris : chez Madame Huzard, avril 1826, pages 81-82)
    • Alors un canotier s’approcha, deux lignes de pêcheur à la main. L’espérance de prendre du goujon, cet idéal des boutiquiers, alluma les yeux mornes du bonhomme, qui permit tout ce qu’on voulut, et s’installa à l’ombre, sous le pont, les pieds ballants au-dessus du fleuve, à côté du jeune homme aux cheveux jaunes qui s’endormit auprès de lui. — (Guy de Maupassant, Une partie de campagne, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, pages 195-196)
    • Il y a de gros goujons qui agitent si violemment la ligne que le cœur du pêcheur bat comme à un drame. — (Jules Renard, Histoires naturelles, 1967)

Notes modifier

  • En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple : Homme moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
    Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.

Dérivés modifier

Traductions modifier

Hyperonymes modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier

Ancien français modifier

Nom commun modifier

goujon *\Prononciation ?\ masculin

  1. Variante de gojon.

Références modifier