Français modifier

Étymologie modifier

(1509) Dérivé de hurler avec le suffixe nominal -ment.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
hurlement hurlements
(h aspiré)\yʁ.lə.mɑ̃\

hurlement (h aspiré)\yʁ.lə.mɑ̃\ masculin

  1. Action de hurler.
    • La nuit était complètement venue, le désert s’éveillait peu à peu ; les hurlements des bêtes fauves résonnaient déjà dans la prairie. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • – Si je pouvais l'instrumenter à ma guise, peut-être la guérirais-je.
      – Comment cela ?
      – En la rouant de coups. J'ai guéri de la sorte vingt paysannes dans un village où s'était déclarée cette furieuse folie russe, le
      hurlement ; une femme se met à hurler, sa commère hurle. Au bout de trois jours, tout un village hurle. À force de les rosser, j'en suis venu à bout.
      — (Prosper Mérimée, Lokis, 1869)
    • Chacun peut s'adonner aux joies des paris. Il faut alors entendre les hurlements des parieurs, et les cris des spectateurs. Seul un habitué des gallodromes est capable de comprendre ce qui est en train de se passer. — (Lestrem : 1789-1990, publié par l'Association Lestrem hier et aujourd'hui, Hazebrouck : Imprimerie de l'Indicateur, 1991)
  2. (Sens figuré) Bruit sinistre semblable au cri qui résulte de cette action.
    • Là-haut sa voix tonnante domine souvent les hurlements de la tempête ou le tumulte des combats ; mais ici elle est douce et mélodieuse […]. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • À chaque coup de roulis ou de tangage le hurlement continu du vent s'amplifiait d'un sifflement sinistre ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Une dernière voiture, en slalomant en peu, eut le temps de passer, avec un hurlement de klaxons, avant qu'ils ne barrent l'accès vers Paris. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 255)
  3. (Spécialement) (Zoologie) Cri du loup.

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier