Français modifier

Étymologie modifier

(Verbe 1) (XIIIe siècle) Du latin mugire (« faire meuh ») → voir muir en ancien français.
(Verbe 2) (XIIIe siècle) Du latin mugire (« faire meuh ») → voir muir en ancien français.

Verbe 1 modifier

mugir \my.ʒiʁ\ intransitif 2e groupe (voir la conjugaison)

  1. (Sens propre) Pousser son cri, en parlant des bovins.
    • Ses concitoyens le regardaient comme un homme d’une grande opulence. Il possédait cinquante feddans de bonne terre ; cinq gamousses, dix bœufs mugissaient dans ses étables. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
  2. (Sens figuré) Donner de la voix, quand on la force et qu’elle approche du mugissement, pour un humain.
    • Entendez-vous dans les campagnes
      Mugir ces féroces soldats ?
      (paroles extraites de l’hymne national français ‘’La Marseillaise’’, 1792)
    • Cet homme mugissait de colère, de fureur, de rage, de douleur.
    • (Par extension) Le fracas de l’orchestre leur arrivait, assourdissant. Par instants, les violons dominaient le vacarme qu’ils semblaient apaiser, caresser, contenir, mais le saxo, le piston, la clarinette et surtout la trompette […] se mettaient ensemble à mugir et à pétarader de telle sorte que personne ne parlait plus. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
  3. (Sens figuré) Faire le bruit des flots de la mer, des vents, des torrents, etc., quand ils sont violemment agités.
    • En effet, on entendait la tempête mugir autour de la maison. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
    • Rien n’a pu effacer le souvenir de la sauvagerie de la pointe du Raz et de la Baie des Trépassés, et l’horreur fascinante de la mer mugissant dans l’enfer de Plogoff. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)

Verbe 2 modifier

mugir \my.ʒiʁ\ transitif 2e groupe (voir la conjugaison)

  1. (Sens propre) Pousser son cri, en parlant des bovins.
    • ...où des vaches insomniaques mugissent leur nostalgie des passages à niveau. — (Frédéric Dard, San-Antonio Les années 1960 : L’Intégrale, Univers Poche, 2015 → lire en ligne)
    • Les conques mugissent leur appel de mort. — (Charles Renel, La coutume des Ancêtres, Bibliothèque malgache, 2015 → lire en ligne)
  2. (Sens figuré) Faire le bruit des flots de la mer, des vents, des torrents, etc., quand ils sont violemment agités.
  3. (Sens figuré) Donner de la voix, quand on la force et qu’elle approche du mugissement, pour un humain.
    • Son père mugissait des ordres. Des marins escaladaient et dévalaient les trois grands mâts, se déplaçaient dans le gréement pour arriser les pesantes voiles violettes. En bas, sur deux immenses bancs de nage, des rameurs s’échinaient à​ tirer. — (George Raymond Richard Martin, Le Trône de fer (Tome 10) - Le Chaos, Pygmalion, 2006)

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

Catalan modifier

Étymologie modifier

Du latin mugire.

Verbe modifier

mugir \Prononciation ?\

  1. Mugir.

Synonymes modifier

Portugais modifier

Étymologie modifier

Du latin mugire.

Verbe 1 modifier

mugir \mu.ʒˈiɾ\ (Lisbonne) \mu.ʒˈi\ (São Paulo) 3e groupe (voir la conjugaison)

  1. Mugir, pousser son cri en parlant des bovins.

Dérivés modifier

Verbe 2 modifier

mugir \mu.ʒˈiɾ\ (Lisbonne) \mu.ʒˈi\ (São Paulo) 3e groupe (voir la conjugaison)

  1. (Populaire) Variante de mungir.

Prononciation modifier

Références modifier