Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Altération de par Dieu, où bleu est substitué pour contourner le blasphème.

Interjection modifier

Invariable
parbleu
\paʁ.blø\

parbleu \paʁ.blø\

  1. (Vieilli) Sorte de juron.
    • Salviati, s’asseyant. – Voilà une jolie femme qui passe. — Où diable l’ai-je donc vue ? — Ah ! parbleu ! c’est dans mon lit. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 5, 1834)
    • — On les condamne donc à mort ceux qui vont proclamant des vérités,
      — Tiens !… Parbleu !… Il ne manquerait plus qu’on les nommât ministres ou archevêques… ou qu’on leur donnât la croix de la Légion d’honneur !… Ah ! çà !… D’où venez-vous ?
      — (Octave Mirbeau, La Vache tachetée)
    • — Est-ce que, par hasard, il n’y aurait pas une couchette libre ?
      — Pas en première… Mais je crois qu’il y en a une en seconde… Si cela vous est égal…
      Parbleu !
      — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 7)
    • Les Chasseurs n’étaient peut-être pas non plus étrangers à cette manigance. Parbleu, en se débarrassant d’un concurrent, ils profitaient de son gibier. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Je déteste les Allemands, parbleu, mais sans conviction. — (Jean-Paul Sartre, Les Mots, 1964, I)

Apparentés étymologiques modifier

→ voir sacrebleu#Apparentés étymologiques

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier