Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de par et de Dieu.

Interjection modifier

pardieu \paʁ.djø\

  1. (Familier) (Vieilli) (Blasphématoire) Juron familier employé pour renforcer une affirmation ou une négation.
    • Tiens, ce que je fais, je fais que la tête me tourne, pardieu ! — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
    • — Ce qu’il y a de bien singulier, c’est que votre maîtresse ne veut pas le voir.
      — Je le crois pardieu bien, dit Anne-Marie, après un tel cadeau !
      — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
    • Le Duc. – Vous êtes, pardieu ! le seul prêtre honnête homme que j’aie vu de ma vie. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 4, 1834)
    • Est-ce qu’il réciterait des Oremus avec elle ? Il en est pardieu bien capable… — (George Sand, Jeanne, 1844)
    • Comme l’argent est fort rare en Espagne, l’ingénieux administrateur, homme de ressources s’il en fut, avisa les chaînes historiques de San Juan de los Reyes, et se dit : « Pardieu, voilà mon affaire toute trouvée ! » — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
    • — À cheval ! à cheval ! messieurs. Eh ! pardieu, vous aurez le temps de vous embrasser, si vous êtes si tendres ; mais ne vous faites pas arrêter, et songeons à en finir bien vite avec nos bons amis qui arrivent. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)

Dérivés modifier

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier