Français modifier

Étymologie modifier

Du latin praelatus (« préféré, choisi »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
prélat prélats
\pʁe.la\

prélat \pʁe.la\ masculin (pour une femme, on dit : prélatesse)

  1. (Religion) Celui qui a une dignité considérable dans l’Église, avec juridiction spirituelle ou, jadis, temporelle.
    • De votre dignité soutenez mieux l'éclat :
      Est-ce pour travailler que vous êtes prélat?
      — (Nicolas Boileau, Le Lutrin, chant I)
    • Tout ce monde achète, vend, brocante. Des prélats spéculent sur les terrains et les construction, des lazaristes sur les agences de recrutement militaire, etc., etc. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, note bas de page 256)
    • Cette chapelle renferme le tombeau de l’évêque Radulphe, dont l’inscription donne la date de 1266, comme étant celle de la mort du prélat. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
    • Nous n’en finirions pas si nous voulions citer tous les démêlés des habitants d’Épinal avec les prélats de Metz. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
    • Hector fit un geste d’absolution, onctueux comme un prélat, plus dissimulé qu’un Tartuffe et soulagea Arsène André de sa présence. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  2. (En particulier) Ecclésiastique qui a droit de porter le violet, à la cour de Rome.
    • Tous les prélats du palais.
    • Les prélats qui accompagnaient le légat.

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

Références modifier