Français modifier

Étymologie modifier

(XVIe siècle) Du latin susurrare (« bourdonner »).

Verbe modifier

susurrer \sy.sy.ʁe\ intransitif, transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Murmurer doucement.
    • Elle lui avait susurré la bonne nouvelle à l’oreille, comme ils se désenlaçaient. — (Pierre Bertin, Refroidis-moi ou je meurs, Éditions annickjubien, 2018-2019, page 22)
    • Il marchait sur la pointe des pieds, susurrant de fines remarques, comme dans une chambre de vestale. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/L’Entre-Deux-Guerres, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 240)
    • Telcide, Rosalie, Jeanne et Marie, comme si elles exécutaient la figure d’un quadrille, se donnent l’accolade en susurrant : « Que Dieu vous ait dans sa sainte garde, ma bonne sœur ! » — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 27)
    • […] par intervalles, un hibou ricanait et, continus, en sourdine, susurraient le glouglou des ruisselets, la chanterelle des pisselottes, le chuchotis des goutelles. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • (Ironique) Elle doit présider une réunion du Conseil d’orientation des conditions de travail, au sein duquel les syndicats et les associations de victimes des dommages liés au travail, largement représentés risquent de lui susurrer des mots doux. — (Alain Guédé, Une réforme qui peut nuire gravement à la santé, Le Canard Enchaîné, 19 juillet 2017, age 3)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

En règle générale, un S placé entre deux voyelles se prononce [z]. Ce mot fait partie des exceptions et le S placé entre les deux voyelles se prononce [s].

Voir aussi modifier

Références modifier