Français modifier

Étymologie modifier

(1855) De traumatique avec le suffixe -isme, du grec ancien τραυματισμός, traumatismos (« action de blesser »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
traumatisme traumatismes
\tʁo.ma.tism\

traumatisme \tʁo.ma.tism\ masculin

  1. (Médecine) État résultant d’une lésion causée par une blessure, un coup ou une série de chocs.
    • Un défaut d’occlusion de la mâchoire, un mauvais appui du pied sur le sol, des chocs et des traumatismes peuvent également déclencher des contractures et douleurs cervico-dorsales. — (France Mutuelle Magazine, n° 175, janvier-février-mars 2023, page 22)
    • Nous l’ignorons, mais les accidentés de la main sont nombreux. On estime à un million quatre cent mille le nombre annuel de traumatismes de la main et du membre supérieur dont six cent vingt mille cas graves. Environ 28 % ont pour origine un accident du travail ou une maladie professionnelle. — (Sabrina Lomel-Spiess, « Psychodynamique d'un accident de travail : Quand les mains prennent la parole », sous-partie « Accident de travail et bleus à l’âme », dans Le Journal des psychologues, n°264 « Crises et désastres », Martin Média, Meuse, 2009/1, page 58)
    • La vestibulite est une inflammation de la vulve qui se manifeste par des douleurs et des brûlures au niveau de celle-ci. Les causes de ces douleurs ne sont pas bien connues. Certains affirment qu’il s’agirait d’un virus, d’une allergie ou d’un traumatisme du périnée. D’autres assurent que l’origine est psychosomatique (trouble psychique qui a des répercussions sur le corps). — (Julie Giorgetta, « Vestibulite vulvaire : définition, causes, opération pour la soigner », dans Journal des femmes - Santé, 25 mai 2020 (mise à jour) [texte intégral]. Consulté le 20 février 2024)
  2. (Psychologie, Psychiatrie) Conséquence d’un trauma psychologique.
    • Sans parler des divers traumatismes psychologiques ou moraux, innombrables à l’issue d’une telle période, il faut retenir les répercussions sur l’état physiologique et sanitaire des individus. — (Alain Norvez, De la naissance à l'école: santé, modes de garde et préscolarité dans la France contemporaine, chap. 3 : La situation à la fin de la Seconde Guerre mondiale, INED & Presses Universitaires de France, 1990, p. 53)
    • Pour le cocuage, c'est plus sérieux. Il s'agit, pour employer la langue moderne, d'un traumatisme. L'enfant a quinze ans, et s'aperçoit brutalement que sa mère couche avec son précepteur. — (Hubert Juin, Un grand poète romantique, en préface de Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines (1853-1855), éd. numérique de l'UQAC, 2004)
    • La torture utilise également le traumatisme de manière délibérée, en tant qu’agent destructeur de la psyché. Elle induit systématiquement un traumatisme de non-sens en plongeant le torturé dans un questionnement sans réponse sur la signification de ce qu’il est en train de vivre, sur les intentions profondes de son tortionnaire. — (Marie Grenier-Pezé, « Contrainte par corps : le harcèlement moral », Travail, genre et sociétés, vol. 5, n°1, La Découverte, 2001, pp. 29-41)

Quasi-synonymes modifier

Apparentés étymologiques modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Traductions à trier modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

Références modifier