trouvère
Français modifier
Étymologie modifier
- Du bas latin trovare (« composer un poème »), probablement issu du latin populaire *tropare (« composer, inventer un air »), d’où « composer un poème », puis « inventer, découvrir », dérivé de tropus (« figure de rhétorique ») → voir trope.
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
trouvère | trouvères |
\tʁu.vɛʁ\ |
trouvère \tʁu.vɛʁ\ masculin (pour une femme, on dit : trouveresse)
- Ancien poète lyrique de langue d’oïl.
- Ainsi, la poésie lyrique des troubadours et des trouvères, et surtout la portion de cette poésie qui roule sur les sentimens de galanterie chevaleresque, n'a pas une source latine; cette poésie est née avec la galanterie chevaleresque elle-même, […]. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Dois-je faire état du témoignage imprécis des trouvères, du rapport si peu positif de Wace, des affirmations empressées de nos archéologues-poètes ? — (Charles Le Goffic, Brocéliande, avec la collaboration de Auguste Dupouy, La Renaissance du Livre, 1932, p.92)
- Quelquefois aussi le trouvère chantait et viélait tout à la fois, les citations abondent qui nous montrent tour à tour les musiciens sous ces deux aspects. — (Gaston Raynaud, La musique au siècle de Saint-Louis, dans Recueil de motets français des XIIe et XIIIe siècles, Slatkine, 1972, p.367)
Synonymes modifier
Traductions modifier
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « trouvère [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
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Voir aussi modifier
- trouvère sur l’encyclopédie Wikipédia
Références modifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (trouvère), mais l’article a pu être modifié depuis.
- « trouvère », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage