Français modifier

Étymologie modifier

(Adverbe 1) (Date à préciser) Du francoprovençal a la cué (« à la hâte »)[1], du latin *coctare (« presser, hâter »)[1].
(Adverbe 2) (Date à préciser)  Composé de à la (« à la manière, à la façon ») et de coi, littéralement « à la manière coite ». Du latin quietus[2].

Locution adverbiale 1 modifier

Adverbe
à la coite
\a.la.kwat\

à la coite \a.la.kwat\ invariable

  1. (Lyonnais) (Suisse) (Rare) À la hâte.
    • Pas d’immeubles pour tous à Brindas, faut rester comme les autrefois…pour que quèques-uns puissent se gondiveler* à voir le prix des terrains continuer la grimpette. C’est pas pour dire, mais là, i s’agit d’une fermeture qu’i z’ont manigancée à la coîte, Guignol, les Justepoureux. J’dirais ben, si j’osais, que c’est même, une fermeture Eclair ! — (Le Babiant, Silence, on ouvre !, 15 mai 2014 sur brindasbppleblog.canalblog.com → lire en ligne)

Variantes modifier

Traductions modifier

Locution adverbiale 2 modifier

Adverbe
à la coite
\a.la.kwat\

à la coite \a.la.kwat\ invariable

  1. (Lyonnais) (Vieilli) À l’abri.
    • A la même époque, Puylata fit présent au roi Louis d’une pièce maîtresse , alors célèbre . du cabinet d’Octavio Mey (qu’est devenu le reste?) Louis XIV la fit déposer, au Cabinet des Médailles, à Versailles, avec le nom du donateur et Puylata entra à la coite sous les espèces de son fils Jean-François. Il était alors aussi possessionné dans l’Azergues, à Marcilly, Chazay et Civrieux , il faisait à Lyon négoce de vin. — (Père Rozier, Lyon Maristes, quatrième trimestre 1985 → lire en ligne)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

Sources modifier

  1. a et b Anne-Marie Vurpas, Le Parler lyonnais, Rivages, 1993, page 97
  2. Nizier du Puitspelu, Le Littré de la Grand'Côte, 1894, réédition de 1980, Jean Honoré Editeur, page 101

Bibliographie modifier