Voir aussi : Apic., apic, à-pic

Étymologie

modifier
(début XVIIe siècle) Composé de à et de pic montagne dont le sommet forme une pointe »). La préposition à a ici le sens d’« avoir la forme de », d’où découle l’idée d’une pente raide.

Locution nominale

modifier
Invariable
à pic
\a pik\

à pic \a pik\ masculin invariable

  1. Endroit d’une montagne dont la pente est très escarpée.
    • Les alpinistes eurent du mal à passer cet à pic rocheux.

Variantes orthographiques

modifier

Traductions

modifier

Locution adjectivale

modifier
Invariable
à pic
\a pik\

à pic \a pik\ invariable

  1. Perpendiculaire, vertical.
    • Ce ne sont que des rochers à pic contre lesquels la mer se brise avec fureur : les vents et les vagues les ont façonnés en pyramides, en tours, en cavernes, en arcades; d'innombrables oiseaux de mer animent le paysage.  (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, p.28)
    • Rien d’ailleurs d’étonnant, ces sympathiques pêcheurs férengiens passant une partie de leur vie à gravir des murailles à pic pour chasser des oiseaux.  (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • « Ils l'ont défigurée », dit-il, et il poursuivit sa route, sans être sensible ni au charme des eaux pures et courantes des rapides de Phade, ni au calme harmonieux de la cuvette d’Haulmé où la Semoy divague plus que de raison, entre une terrasse et des versants à pic.  (René Détrey, Merveilles et merveilles, Charleville : chez l'auteur, 1963, p. 22)

Traductions

modifier

Locution adverbiale

modifier
Invariable
à pic
\a pik\

à pic \a pik\ invariable, adverbe de manière

  1. Perpendiculairement ; verticalement.
    • Le paysage était d'une indicible grandeur. De tous côtés surgissaient des montagnes plongeant à pic dans la mer, tandis que leurs cimes neigeuses se perdaient dans les nuages; […].  (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 31)
    • En un éclair, j’ai vu ma triste adolescence — non pas ainsi que les noyés repassent leur vie, dit-on, avant de couler à pic, car ce n’était sûrement pas une suite de tableaux presque instantanément déroulés — non.  (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, réédition Le livre de poche, 1968, page 201)

Traductions

modifier

Prononciation

modifier

Anagrammes

modifier

Références

modifier