ève
FrançaisModifier
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ÉtymologieModifier
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Nom commun Modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
ève | èves |
\ɛv\ |
ève \ɛv\ féminin
- (Serrurerie) Rainure (ève creuse), ou nervure (ève saillante), permettant le guidage d’une pièce mobile dans (ou le long) d’une pièce fixe.
- La plupart des pênes sont munis d’une ève.
- Cette clé possède une ève creuse.
TraductionsModifier
PrononciationModifier
- France (Toulouse) : écouter « ève [Prononciation ?] »
AnagrammesModifier
AngevinModifier
ÉtymologieModifier
Nom commun Modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
ève | èves |
\ɛv\ |
ève \ɛv\ féminin
- (Saint-Paul-du-Bois) Variante orthographique de aive.
- — Où vas-tu ? lui dit le soldat — Trécher de l’ève, répondit la comtesse, laissez-mè passer — Et elle passa. — (Félix Deniau, Histoire de la Vendée, d'après des documents nouveaux et inédits, tome VI, Lachèse et Dolbeau, 1878, page 591)
Variantes orthographiquesModifier
VariantesModifier
RéférencesModifier
GalloModifier
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Nom commun Modifier
ève (graphie ABCD)
- (Ille-et-Vilaine) Eau.
VariantesModifier
RéférencesModifier
- Régis Auffray, Le petit Matao, Rue des Scribes, 2007, ISBN 978-2-906064-64-5, page 675
Poitevin-saintongeaisModifier
ÉtymologieModifier
Nom commun Modifier
ève \ɛv\ ou \ev\ féminin (orthographe non normalisée du poitevin-saintongeais)
- Eau.
- Tityre
Aussi pu tout les cerfs erant paitre en la lune,
Et la mer, daux poissons la demure quemune,
Lesserat daux turbot sur le sable en fouyant ;
Pu tous, l’ève dau Tygre et le Rhône ferant
In troc de laux rivage en changeant de province,
Qui noubliray les aïl de mon Dieu de mon prince. — (François GUSTEAU, Gustave BARDY (de Poitiers), Jean-François PRESSAC, Traduction poitevine de la première églogue de Virgile dans Poésies Patoises, 1861, page 80) - Séchons rendus tout dau premay,
Pre le besay, pre l’adoray,
Pre chauffer ses drapias
Pre buffay son feu, pre tiray
De l’ève en ses seillas. — (Société d’ethnographie nationale et d’art populaire, La tradition en Poitou et en Charentes : art populaire, ethnographie, folk-lore, hagiographie, histoire, 1896, page 201)
- Tityre
NotesModifier
- Ce mot est attesté en Vendée (85), dans les Deux-Sèvres (79), dans la Vienne (86), dans le nord de la Charente-Maritime (17), l’ouest de la Charente (16) et dans le pays Gabaye (nord de la Gironde).
SynonymesModifier
- ègue (Extrême sud de la Vienne et nord-ouest de la Charente, et enclave gavache de Monségur) (orthographe non normalisée du poitevin-saintongeais)
- aeve (orthographe normalisée du poitevin-saintongeais)
- égue (orthographe normalisée du poitevin-saintongeais)
- éàu (orthographe normalisée du poitevin-saintongeais)
PrononciationModifier
- En Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Vendée, Vienne et pays Gabaye : \ɛv\ ou \ev\
- En Vendée on note aussi : \aɛv\
RéférencesModifier
- Éric Nowak, Le parler de Poitou-Charente, Vendée… et Pays de Retz, Choletais, Pays Gabaye, Christine Bonneton, 2011
- [1] : Walther von Wartburg, Französisches Etymologisches Wörterbuch : eine Darstellung des galloromanischen Sprachschatzes, 1929