Français modifier

Étymologie modifier

De l’ancien français abaubir (« rendre bègue »), dérivé, avec le préfixe a-* et la désinence -ir, de *baup (vers 1180), baube (1245) ou balbe, (« bègue »)[1], du latin balbus, de même sens.[2]

Verbe modifier

ébaubir \e.bo.biʁ\ transitif 2e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’ébaubir)

  1. (Familier) Rendre ébaubi ; étonner.
    • Leur récit embrouillé ébaubit tout le monde, à commencer par les fonctionnaires : de prime abord leur ahurissement rappelait celui d’un écolier […]. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
    • Le chef parlementaire du Parti québécois, Pascal Bérubé, était ébaubi par cette nouvelle. — (Marco Bélair-Cirino et Mylène Crête, Quatre partis, quatre déclinaisons du nationalisme québécois, journal Le Devoir, 7 septembre 2019)

Traductions modifier

Prononciation modifier


Paronymes modifier

Références modifier

  1. http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?181;s=1570906080;
  2. Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage