Étymologie

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Dérivé de court, avec le préfixe é- et le suffixe -er.

écourter \e.kuʁ.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Vieilli) Couper trop court.
    • Écourter des cheveux. Écourter un manteau, une jupe.
  2. Abréger quelque chose.
    • […]; encore sa vie fut-elle accidentellement écourtée, puisqu’il périt « de langueur » un an après avoir été éborgné par un corbeau.  (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
    • Le représentant de l’agence France-Presse nous ayant invités au coquetèle qu'il offre pour Edgar et Lucie Faure, nous écourtons la visite. Les ambassadeurs des pays Scandinaves sont là.  (Étiemble, Tong Yeou-ki ou Le nouveau singe pèlerin, NRF/Gallimard, 1958, p. 58)
    • Cette fausse ingénue qui n’a rien d’une nunuche, se trémousse dans une nuisette à écourter les études d’un séminariste.  (Henri Grimm, Une pile qui tombe pile-poil, Atramenta, 2016, p. 22)
    • Marat vint à la Convention, monta à la tribune, et pistolet sur la tempe menaça de se tuer si la calomnie l’accusant de la « septembrisade » ne cessait pas. Danton écourta la tragi-comédie.  (Isabelle Siac, Le Talent ou la Vertu, Place Des Éditeurs, 2016)
  3. (Sens figuré) Retrancher les développements nécessaires d'un ouvrage de l’esprit.
    • Ce prologue le fatiguait, mais il ne pouvait l'écourter. L'éloquence fait partie de la fonction ; […].  (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Il fallait abréger cette scène, mais vous l’avez écourtée. Ce cinquième acte est écourté. Il a par trop écourté son exposé, ses conclusions.
  4. (En parlant d'un animal) Lui couper la queue et les oreilles. Note : Se dit notamment en parlant d'un chien, d'un cheval.

Synonymes

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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Étymologie

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