Étymologie

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(Nom commun 1) (XIIIe siècle)[1] De l’ancien français esmai[2] lui-même déverbal de esmaier (« effrayer, inquiéter »).
(Nom commun 2) De maie (« pétrin de boulanger, fond de pressoir »).

Nom commun 1

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Singulier Pluriel
émoi émois
\e.mwa\

émoi \e.mwa\ masculin

  1. Forte inquiétude.
    • Être en émoi, mettre en émoi.
    • L’émoi du départ. Aujourd'hui, rien de l’émoi douloureux, de la tristesse de ces deux derniers jours. — (Goncourt, Journal, 1870, p. 624)
    • Un meurtre est commis sous ses fenêtres. Sa femme a pensé en mourir d’émoi et lui paraît très affecté de l'état où elle a été. — (Paul Valéry, Correspondance avec Gide, 1900)
  2. Émotion plus ou moins troublante.
    • Cette nuit, nous aperçûmes un voilier; cette rencontre était si extraordinaire dans ces parages infréquentés, qu'elle causa à bord un grand émoi ; toutes les lunettes étaient braquées sur le mystérieux navire. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 60)
    • On tourna le dos à l'Hôtel des monnaies, la vainqueresse musardait, feignant de rien deviner de mes émois ni de la captivité dans laquelle, d'un inimitable balancement fessier, elle m'avait jeté. — (Jacques Guyonnet, Les culs, Genève : Lamargelle, 2001 page 101)
    • Entre les mains de Chantal, la pomme de la douche s’animait, devenait complice de tendres émois. — (Louis Racine, « Beau temps pour la vermine », publié le 18 juillet 2016, sur Les feuilletons de Louis Racine → lire en ligne)

Apparentés étymologiques

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Traductions

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Nom commun 2

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Singulier Pluriel
émoi émois
\e.mwa\

émoi \e.mwa\ masculin

  1. Plancher de bois construit entre quatre jumelles sur le sommier d'un pressoir à cidre.

Prononciation

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Anagrammes

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Références

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