Français modifier

Étymologie modifier

(1881) Composé de épée et de Couzon (pour Couzon-au-Mont-d'Or).

Locution nominale modifier

Singulier
épée de Couzon
\e.pe d‿ku.zɔ̃\

épée de Couzon \e.pe d‿ku.zɔ̃\ féminin, au singulier uniquement

  1. (Lyonnais) (Loire) (Sens figuré) (Par plaisanterie) (Très rare) (Désuet) Le poing, employé pour la bagarre.
    • Les occasions de dispute arrivaient facilement. Il n’était pas terre molle à faire de beaux trous. De là, recours à l’épée de Couzon, souvent rossé, mais quelquefois rossant. — (Puitspelu (Clair Tisseur), Les impressions d’un petit gone, Lyon-revue, août 1881, page 460)
    • Ils sont beaux, combattent comme des héros d’Homère, préférablement avec l’épée de Couzon, terribles et forts, assommant les indiscrets, balayant les ivrognes, expulsant les récalcitrants et récompensés ensuite de leur dur labeur par un sourire de madame. — (Armand Silvestre, Idylle, Lyon s’amuse, 25 novembre 1886, page 1)
    • L’autre jour, c’était au Soleil qu’on jouait du couteau. Hier soir, ce jeu piémontais était renouvelé rue Tarentaize. C’est bien à croire que cette sanglante manière de vider les querelles, même celles dont l’origine est des plus futiles, s’est décidément introduite chez nous, remplaçant ainsi les corps à corps, les combats à l’épée de Couzon, ou le désinvoltant chausson. — (Coups de couteau, Le Stéphanois, 15 septembre 1896, page 2)

Traductions modifier

Prononciation modifier