Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Du latin epiphania → voir Épiphanie, du grec ancien ἐπιφάνειαepipháneia (« apparition »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
épiphanie épiphanies
\e.pi.fa.ni\

épiphanie \e.pi.fa.ni\ féminin

  1. Manifestation de ce qui était caché.
    • Autrefois terre d’industrie, le Nord est devenu pays d’épiphanie. Souvent, au cinéma, c’est là que la vérité sociale se dévoile. — (Eric Aeschimann, Ma part du gâteau, cake en stock, dans Libération du 16 mars 2011, page V)
    • C’est seulement ainsi que les différents savoirs peuvent être assumés dans une synthèse supérieure et devenir sagesse, c’est-à-dire « une épiphanie du vrai », selon les mots de Jean-Paul II. — (Michel Siggen, La science a-t-elle réponse à tout ?, 2007)
  2. (Par extension) Prise de conscience soudaine et éclairée de l’essence profonde d’une chose.
    • Quand le souvenir de l’une d’entre elles nous revient avec force, et demeure, il se produit ce que Joyce appelait une épiphanie. — (Jean-Pierre Spilmont, « Une épiphanie », in Nicolas Bouvier, espace et écriture, Zoé, 2010)
    • En ouvrant leurs bras aux migrants, prêts à partager leur pays, des Allemands ont alors vécu le bonheur collectif d’agir en parfaite conformité avec leurs principes moraux, une épiphanie joyeuse de l’ « éthique de conviction ». — (Stephen Smith, La Ruée vers l’Europe, Grasset, 2018, page 212)

Traductions modifier

Prononciation modifier