Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du latin eremiticus, dérivé de eremita (« ermite »), avec le suffixe -icus.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
érémitique érémitiques
\e.ʁe.mi.tik\

érémitique \e.ʁe.mi.tik\ masculin et féminin identiques

  1. Qui est propre à un ermite.
    • C’est ainsi que se constitua l’un des premiers monastères d’Occident où la vie cénobitique (c’'est-à-dire en commun) et la vie érémitique (en solitaire) s’organisèrent simultanément et harmonieusement : on voit encore dans l’île les sept chapelles, disséminées çà et là, qui servaient de lieux de prière à chaque groupe d’ermites du voisinage. — (Jean-Marie Pelt, Le Tour du monde d’un écologiste, 1990, page 440)
    • Il n’y avait plus que ma solitude fastueuse et érémitique. — (Amélie Nothomb, Attentat, Éditions Albin Michel, Paris, 1997, p. 132)
    • La vocation érémitique est une vocation d’exception, ce qui ne veut évidemment pas dire que les ermites sont des gens exceptionnels ! — (François de Muizon, Dans le secret des ermites d’aujourd'hui, éditions Nouvelle Cité, Montrouge, 2001, page 19)
    • À l’époque Heian, le goût général allant aux atmosphères sobres et sereines, la rusticité des shiba-gaki était particulièrement appréciée. Cette inclinaison rejoignait les tendances érémitiques de la population chinoise d’alors, tendances d'où naquit par la suite la notion japonaise de wabi. — (Palissades en bambou: techniques traditionnelles de construction et d’assemblage de Isao Yoshikawa pages 6-7, Eyrolles 2006)
    • Le lieu se présentait comme un archipel de petites unités érémitiques, les « celles », dispersées dans une frange boisée au nord-est de Limoges. — (J. Dalarun, « Moyen Âge : la démocratie au couvent », L’Histoire, septembre 2012)

Variantes modifier

Synonymes modifier

Antonymes modifier

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Références modifier