étagère
Étymologie
modifier- (XVe siècle) En 1488 apparait le mot estagiere sous le sens « tablette de bois, tenant au mur » (Comptes du roi René, éditions Arnaud d’Agnel, tome 2, page 284), emprunté à l’ancien occitan estagiera (estatgièra en languedocien moderne)[1].
- Sens 3 : (années 1950) Abréviation de la locution métaphorique « étagères à mégots ».
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
étagère | étagères |
\e.ta.ʒɛʁ\ |
étagère \e.ta.ʒɛʁ\ féminin
- Planche fixée horizontalement et destinée au rangement.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Mobilier) Meuble constitué de planches superposées.
Elle faisait face à l’étagère où étaient regroupés mes vinyles.
— (livier Martinelli, Une Légende, E-fractions éditions, 2014, chapitre 5)J’ai laissé mes yeux traîner sur les étagères. Crèmes de jour, de nuit, masques hydratants, purifiants, gommages, sérums antifatigue.
— (Tatiana de Rosnay, Moka, 2006, partie IV)
- (Sens figuré) (Argot) Oreille
C’est pas parce qu’un vieux moisi vient nous baver dans les étagères que ça vaut forcément que’que chose.
— (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre II, épisode Le Passage Secret)
Dérivés
modifier- objet d’étagère (bibelot, petit objet d’art ou de fantaisie que l’on place sur une étagère)
- étagère-échelle
- sur étagère
Apparentés étymologiques
modifierTraductions
modifierPlanche fixée horizontalement et destinée au rangement
- Allemand : Brett (de), Wandbrett (de), Regalfach (de), Ablagebrett (de), Bordbrett (de)
- Anglais : shelf (en)
- Arabe : رف (ar) raff
- Azéri : etajer (az)
- Breton : estajerenn (br) féminin
- Catalan : lleixa (ca), posella (ca), prestatge (ca), estant (ca)
- Croate : polica (hr)
- Danois : hylde (da) commun
- Espagnol : anaquel (es), plúteo (es), estante (es), entrepaño (es)
- Finnois : hylly (fi)
- Italien : scaffale (it) masculin
- Kotava : varba (*)
- Néerlandais : schap (nl) neutre, plank (nl) commun, legplank (nl)
- Norvégien (bokmål) : hylle (no)
- Portugais : prateleira (pt) féminin
- Same du Nord : hildu (*), ildu (*)
- Suédois : hylla (sv)
- Turc : raf (tr)
- Vietnamien : kệ (vi), giá (vi)
Meuble constitué de planches superposées
- Afrikaans : rakkie (af)
- Allemand : Regal (de) (souvent précisé par le but, par exemple : Bücherregal (de))
- Anglais : shelf (en), rack (en)
- Bambara : fleru (bm)
- Catalan : prestatgeria (ca)
- Corse : parastaghju (co) masculin
- Croate : stalaža (hr)
- Danois : reol (da) commun
- Dogon : pler (*)
- Espagnol : estantería (es), estante (es), repisa (es)
- Espéranto : breto (eo), etaĝero (eo)
- Féroïen : hill (fo)
- Finnois : hylly (fi), hyllykkö (fi)
- Grec : ράφι (el) neutre
- Ido : etajero (io)
- Italien : asse (it)
- Japonais : 棚 (ja)
- Kotava : vegemoy (*)
- Néerlandais : wandmeubel (nl) neutre, wandrek (nl)
- Occitan : estatgièra (oc)
- Polonais : półka (pl)
- Portugais : prateleira (pt), estante (pt) féminin
- Russe : полка (ru), этажерка (ru) étažerka
- Same du Nord : ildu (*), hildu (*)
- Suédois : bokhylla (sv)
- Turc : raf (tr)
- Vietnamien : kệ (vi), giá (vi)
- Zoulou : ilishalofu (zu), ishalofu (zu)
Prononciation
modifier- La prononciation \e.ta.ʒɛʁ\ rime avec les mots qui finissent en \ɛʁ\.
- France (Lyon) : écouter « étagère [Prononciation ?] »
- France (Toulouse) : écouter « étagère [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « étagère [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « étagère [Prononciation ?] »
- France : écouter « étagère [Prononciation ?] »
- Suisse (canton du Valais) : écouter « étagère [Prononciation ?] »
- Saint-Laurent-de-Cerdans (France) : écouter « étagère [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
modifier- étagère sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
modifierSources
modifier- ↑ « étagère », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
Bibliographie
modifier- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (étagère), mais l’article a pu être modifié depuis.
- « étagère », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage