étron
FrançaisModifier
ÉtymologieModifier
- De l’ancien bas vieux-francique *strunt de même sens, cf. néerlandais stront, wallon stron et du latin struntus (avec la même signification)[1].
Nom commun Modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
étron | étrons |
\e.tʁɔ̃\ |
étron \e.tʁɔ̃\ masculin
- Matière fécale de l’humain et de quelques animaux qui a quelque consistance.
- Élément moulé de matière fécale.
- Il reparut ensuite, suivi lentement et majestueusement par le reste du saucisson qui constituait un des plus beaux étrons qu’un gros intestin eût jamais produit.— (Guillaume Apollinaire, Les Onze Mille Verges)
- (Vulgaire) (Injurieux) Personne méprisable, sans valeur.
- – L’autre pleure après la prime. Je hais la cupidité.
– Il a peut-être vraiment besoin de cette prime, dit Cordélia.
– C’est un étron, dis-je violemment. — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 27)
- – L’autre pleure après la prime. Je hais la cupidité.
- (Par plaisanterie) (Motocyclisme) Insulte humoristique envers un motocycliste en qualifiant sa machine.
- Y’a des chances pour que ton étron peine à être assez proche du mien pour me filer des coups de cax. — (forum-auto.com)
Variantes orthographiquesModifier
DérivésModifier
TraductionsModifier
PrononciationModifier
- France (Toulouse) : écouter « étron [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « étron [Prononciation ?] »
AnagrammesModifier
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RéférencesModifier
- ↑ Gilles Menage, Augustin F. Jault, Dictionnaire étymologique de la Langue françoise, vol. 1, p 565
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (étron), mais l’article a pu être modifié depuis.