FrançaisModifier

ÉtymologieModifier

De l’ancien bas vieux-francique *strunt de même sens, cf. néerlandais stront, wallon stron et du latin struntus (avec la même signification)[1].

Nom commun Modifier

Singulier Pluriel
étron étrons
\e.tʁɔ̃\

étron \e.tʁɔ̃\ masculin

 
Des étrons. (sens 1 et 2)
  1. Matière fécale de l’humain et de quelques animaux qui a quelque consistance.
  2. Élément moulé de matière fécale.
    • Il reparut ensuite, suivi lentement et majestueusement par le reste du saucisson qui constituait un des plus beaux étrons qu’un gros intestin eût jamais produit.— (Guillaume Apollinaire, Les Onze Mille Verges)
  3. (Vulgaire) (Injurieux) Personne méprisable, sans valeur.
    • – L’autre pleure après la prime. Je hais la cupidité.
      – Il a peut-être vraiment besoin de cette prime, dit Cordélia.
      – C’est un étron, dis-je violemment.
      — (Roger Vailland, 325.000 francs, 1954, réédition Le Livre de Poche, page 27)
  4. (Par plaisanterie) (Motocyclisme) Insulte humoristique envers un motocycliste en qualifiant sa machine.
    • Y’a des chances pour que ton étron peine à être assez proche du mien pour me filer des coups de cax. — (forum-auto.com)

Variantes orthographiquesModifier

DérivésModifier

TraductionsModifier

PrononciationModifier

AnagrammesModifier

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RéférencesModifier