être au septième ciel

Français modifier

Étymologie modifier

D’un usage figuré d’une croyance chrétienne selon laquelle l’âme des défunts, morts en sainteté, monterait dans le ciel, et particulièrement le septième étage de celui-ci, qui serait le siège de Dieu. → voir être, au et septième ciel.

Locution verbale modifier

être au septième ciel \ɛ.tʁ‿o sɛ.tjɛm sjɛl\ (se conjugue → voir la conjugaison de être)

  1. (Familier) (Sens figuré) Éprouver une très vive satisfaction, se trouver parfaitement heureux.
    • Sarah est au septième ciel, invitée et recherchée partout. — (Marie Colombier, Les Mémoires de Sarah Barnum, 1883)
    • Il fallait vraiment qu’Annie et Jean fussent au septième ciel, pour ne pas remarquer l’agitation et l’énervement des étrangers que d’incessants départs avaient d’ailleurs décimés depuis une semaine. — (Virgile Rossel, Le roman d’un neutre, Payot, 1918, p. 40)
    • Très vite, ils avaient fixé les dates de fiançailles puis de mariage. Elle était au septième ciel et le plus étonnant était qu’il l’était, lui aussi. Toutes les filles de sa connaissance, ses amies comme celles qui ne l’étaient pas du tout, venaient la féliciter, […]. — (Joël Raguénès, La Dame de Roz-Avel, Calmann-Lévy, 2013, chap. 28)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier