Français modifier

Étymologie modifier

L'acception liée au manque de distinction semble avoir voulu évoquer pour certains quelqu’un qui, portant une casquette comme les gens du peuple, ne pouvait avoir que des manières peu distinguées selon eux.
L’acception liée à l’ébriété, quant à elle, semble venir du théâtre[1] mais on trouve l’hypothèse selon laquelle casquette dériverait de casque, dans le sens de tête, l’ivrogne « en ayant plein son casque ».

Locution verbale modifier

 
Ces ouvriers sont casquette (3) sans être nécessairement casquette (1), mais peuvent être casquette (2) à certains moments peut-être (c.1920)
 
Lithographie représentant un père indigne qui est manifestement casquette (Bibliothèque du Congrès) (2)
 
Le peintre Cézanne était plutôt casquette (Cézanne, Autoportrait à la Casquette (3)

être casquette \ɛ.tʁə kas.kɛt\ (se conjugue → voir la conjugaison de être) Note : casquette est invariable

  1. (Vieilli) Manquer de distinction, comme des personnes portant la casquette, d’après certains appartenant à une classe sociale supérieure.
    • Mais, être casquette a un autre sens plus naturel dans lequel l'employait notre jeune et élégant voisin ; être casquette, c'est manquer de distinction, c’est avoir dans les manières, dans les gestes, dans la voix, quelque chose de discord, de rude, d’un peu brutal, comme le sont les gens dont la casquette est la coiffure ordinaire. — (Henri Pène, Le Paris viveur, 1862)
  2. Être ivre.
    • Hier soir, ils étaient casquette et n’ont pas pu reprendre la voiture.
  3.  (Sens propre) Être un partisan du port de la casquette.
    • Il est plus casquette que chapeau melon.

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier