παιδονομία

Grec modifier

Étymologie modifier

Du grec ancien παιδονομία, paidonomía.

Nom commun modifier

παιδονομία, pedonomía \Prononciation ?\ féminin

  1. (Éducation) Éducation des enfants.

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Grec ancien modifier

Étymologie modifier

Mot dérivé de παιδονόμος, paidonómos (« surveillant scolaire »), avec le suffixe -ία, -ía.

Nom commun modifier

παιδονομία, paidonomía *\Prononciation ?\ féminin

  1. (Éducation) Surveillance des enfants.
    • αἱ μὲν οὖν ἀναγκαῖαι ἐπιμέλειαί εἰσι περὶ τούτων, ὡς εἰπεῖν συγκεφαλαιωσαμένους, περί τε τὰ δαιμόνια καὶ τὰ πολεμικὰ καὶ περὶ τὰς προσόδους καὶ τὰ ἀναλισκόμενα, καὶ περὶ ἀγορὰν καὶ περὶ τὸ ἄστυ καὶ λιμένας καὶ τὴν χώραν, ἔτι περὶ τὰ δικαστήρια, καὶ συναλλαγμάτων ἀναγραφὰς καὶ πράξεις καὶ φυλακὰς καὶ ἐπὶ λογισμούς τε καὶ ἐξετάσεις καὶ προσευθύνας τῶν ἀρχόντων, καὶ τέλος αἳ περὶ τὸ βουλευόμενόν εἰσι περὶ τῶν κοινῶν· ἴδιαι δὲ ταῖς σχολαστικωτέραις καὶ μᾶλλον εὐημερούσαις πόλεσιν, ἔτι δὲ φροντιζούσαις εὐκοσμίας, γυναικονομία νομοφυλακία παιδονομία γυμνασιαρχία, πρὸς δὲ τούτοις περὶ ἀγῶνας ἐπιμέλεια γυμνικοὺς καὶ Διονυσιακούς, κἂν εἴ τινας ἑτέρας συμβαίνει τοιαύτας γίνεσθαι θεωρίας. τούτων δ᾽ ἔνιαι φανερῶς εἰσιν οὐ δημοτικαὶ τῶν ἀρχῶν, οἷον γυναικονομία καὶ παιδονομία τοῖς γὰρ ἀπόροις ἀνάγκη χρῆσθαι καὶ γυναιξὶ καὶ παισὶν ὥσπερ ἀκολούθοις διὰ τὴν ἀδουλίαν. — (Aristote, La Politique)
      En résumé, l’on peut dire que les magistratures indispensables à l’État s’appliquent au culte, à la guerre, aux contributions et aux dépenses publiques, aux marchés, à la police de la ville, des ports et des campagnes ; puis aux tribunaux, aux conventions entre particuliers, aux actions judiciaires, à l’exécution des jugements, à la garde des condamnés, à l’examen, à la vérification et à l’apurement des comptes publics, et enfin, aux délibérations sur les affaires générales de l’État.
      C’est surtout dans les cités plus paisibles, et oit d’ailleurs l’opulence générale n’empêche pas le bon ordre, qu’on établit des magistratures chargées de surveiller les femmes, les enfants, la tenue des gymnases, et d’y assurer l’exécution des lois. On peut citer encore les magistrats chargés de veiller aux jeux solennels, aux fêtes de Bacchus et à tous les objets de cette nature. Quelques-unes de ces magistratures sont évidemment contraires aux principes de la démocratie : par exemple, la surveillance des femmes et des enfants ; dans l’impossibilité d’avoir des esclaves, les pauvres sont forcés d’associer à leurs travaux leurs enfants et leurs femmes. — (traduction)

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