Grec ancien modifier

Étymologie modifier

De l’indo-européen commun[1] *gʷhren- (« âme », « esprit ») qui a également donné grunr (« suspicieux ») en vieux norrois, ren, renes (« reins ») en latin[2].
Voir aussi φράζω, phrázô (« mettre dans l’esprit, faire comprendre, expliquer, dire »).

Nom commun modifier

Cas Singulier Pluriel Duel
Nominatif φρήν αἱ φρένες τὼ φρένε
Vocatif φρήν φρένες φρένε
Accusatif τὴν φρένᾰ τὰς φρένᾰς τὼ φρένε
Génitif τῆς φρενός τῶν φρενῶν τοῖν φρενοῖν
Datif τῇ φρενί ταῖς φρεσί(ν) τοῖν φρενοῖν

φρήν, phrến *\ˈpʰrɛːn\ féminin

  1. Toute membrane qui enveloppe un organe.
    1. Enveloppe du cœur.
    2. Enveloppe du foie.
    3. Membrane d’un viscère, diaphragme.
      1. (Au pluriel) Viscères, entrailles.
  2. (Par suite) (Poésie), Cœur, âme.
    • ἐκ φρενός, du cœur.
    1.  Comme siège des sentiments.
      • κατὰ φρένα καὶ κατὰ θυμόν, du cœur et de l’esprit.
    2. Comme siège de l’intelligence.
    3. Comme siège de la volonté.

Variantes modifier

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Dérivés dans d’autres langues modifier

Références modifier

  1. Julius PokornyIndogermanisches etymologisches Wörterbuch, 1959 → consulter cet ouvrage
  2. « renes », dans Charlton T. Lewis et Charles Short, A Latin Dictionary, Clarendon Press, Oxford, 1879 → consulter cet ouvrage