ر ب ع
Étymologie
modifier- (Date à préciser) Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
- La racine a une sémantique riche et foisonnante.
- L'image centrale correspondant à cette racine est celle du dromadaire chargé, qui se lève et tient debout sur ses quatre pattes (أَرْبُعَاءُ (arbu3â'u) (« colonne »)). De là, principalement, de nombreux développements autour de la notion de quatre, mais également quelques termes correspondant à la notion de charge soulevée, ou d'attente patiente (cf. divers sens de رَبَعَ (raba3a) (« faire quatre »)).
- L'attente sans bouger peut être un arrêt dans un pays fertile, où la transhumance n'est pas nécessaire ; d'où les notions d'abondance, de séjour et d'installation (cf. divers sens de أَرْبَعَ (arba3a) (« entrer au printemps »)), de quartier de résidence (رَبْعٌ (rab3ũ) (« résidence »)).
- Le lien avec le printemps est plus obscur ; il dérive peut-être de l'abondance (رَبَاعٌ (rabâ3ũ) (« vie aisée »)) retrouvée en cette saison après les rigueurs de l'hiver. Le pâturage riche peut pousser le chameau à galoper, d'où aussi parfois l'idée de galop (cf. إِرْتَبَعَ (irtaba3a) (« passer le printemps »)).
- Enfin, la racine produit quelques dérivés autour du sens « de taille moyenne », peut-être parce que quatre est un score moyen pour une note sur dix.
- La racine a donné en français gerboise, de يَرْبُوعٌ (yarbû3ũ) (« gerboise »).
Radical
modifier- ر ب ع
- quatre, printemps
- رَبَعَ (raba3a) : boire un jour sur quatre
- رَبَعَ (raba3a) : faire quatre
- رُبِعَ (rubi3a) : être arrosé
- رَبَّعَ (rab²a3a) : rendre quatre
- رَابَعَ (râba3a) : contracter pour le printemps
- أَرْبَعَ (arba3a) : entrer au printemps
- تَرَبَّعَ (tarab²a3a) : s'asseoir en tailleur
- إِرْتَبَعَ (irtaba3a) : passer le printemps
- إِسْتَرْبَعَ (istarba3a) : se soulever
- رَبْعٌ (rab3ũ) : résidence
- رَبْعَةٌ (rab3@ũ) : boîte à parfum
- رَبْعَاتٌ (rab3âtũ) : féminin pluriel petites chamelles de printemps
- رَبْعِيٌّ (rab3iy²ũ) : printanier
- رَبَعَةٌ (raba3@ũ) : foyer
- رَبَعَاتٌ (raba3âtũ) : pluriel boîtes à parfum
- رَبِعٌ (rabi3ũ) : condition
- رِبْعِيَّةٌ (rib3iy²@ũ) : provision d'hiver
- رِبَعٌ (riba3ũ) : fièvre quarte, soif
- رُبْعٌ (rub3ũ) : quart
- رُبَعٌ (ruba3ũ) : petit chameau de printemps
- رُبَعَةٌ (ruba3@ũ) : féminin petite chamelle de printemps
- رُبُعٌ (rubu3ũ) : quart
- رَبَاعٌ (rabâ3ũ) : vie aisée
- رَبَاعَةٌ (rabâ3@ũ) : bien-être
- رَبَّاعٌ (rab²â3ũ) : marchand immobilier
- رِبَاعٌ (ribâ3ũ) : pluriel résidences
- رِبَاعَةٌ (ribâ3@ũ) : bien-être
- رُبَاعٌ (rubâ3ũ) : de quatre parties
- رُبَاعِيٌّ (rubâ3iy²ũ) : quadrilittère
- رَبِيعٌ (rabî3ũ) : printemps
- رَبِيعَةٌ (rabî3@ũ) : poids à soulever
- رُبُوعٌ (rubû3ũ) : pluriel résidences
- رَابِعٌ (râbi3ũ) : quatrième
- رَابِعَةٌ (râbi3@ũ) : quatrième
- رَوْبَعٌ (rawba3ũ) : faible, débile
- رَوْبَعَةٌ (rawba3@ũ) : court
- أَرْبَعٌ (arba3ũ) : féminin quatre
- أَرْبَعَةٌ (arba3@ũ) : masculin quatre
- أَرْبُعٌ (arbu3ũ) : pluriel résidences
- أَرْبَعَاءُ (arba3â'u) : mercredi
- أَرْبِعَاءُ (arbi3â'u) : pluriel rigoles
- أَرْبُعَاءُ (arbu3â'u) : colonne
- أَرْبَاعٌ (arbâ3ũ) : pluriel résidences
- مَرْبَعٌ (marba3ũ) : résidence de printemps
- مَرْبَعَةٌ (marba3@ũ) : pays à gerboise
- مِرْبَعٌ (mirba3ũ) : levier
- مِرْبَعَةٌ (mirba3@ũ) : levier
- مُرْبَعٌ (murba3ũ) : qui a la fièvre quarte
- مُرْبِعٌ (murbi3ũ) : qui met bas au printemps
- مُرَبَّعٌ (murab²a3ũ) : carré
- مُرَبَّعَةٌ (murab²a3@ũ) : féminin carrée
- مِرْبَاعٌ (mirbâ3ũ) : quart
- مَرْبُوعٌ (marbû3ũ) : formé de quatre
- مَرْبُوعَةٌ (marbû3@ũ) : lance courte
- مَرَابِعُ (marâbi3u) : pluriel résidences de printemps
- مُرَابَعَةٌ (murâba3@ũ) : aide à soulever
- مَرَابِيعُ (marâbî3u) : pluie printanière
- مُرْتَبَعٌ (murtaba3ũ) : habitation
- مُرْتَبِعٌ (murtabi3ũ) : de taille moyenne
- مُسْتَرْبِعٌ (mustarbi3ũ) : assidu
- يَرْبُوعٌ (yarbû3ũ) : gerboise
Références
modifier- Dictionnaire arabe-français, vol. 1, Biberstein-Kazimirski, 1860 → consulter cet ouvrage (p.807)
- Dictionnaire arabe-français, vol. 1, Auguste Cherbonneau, 1876 → consulter cet ouvrage(p. 319)