Arabe modifier

Étymologie modifier

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  • La racine gravite autour de شَكِيلٌ (Cakîlũ) (ici, « sang mêlé d'écume sur le mors d'un cheval »). De là le sens de couleurs mêlées, en particulier شُكْلَةٌ (Cukl@ũ) (« mêlé rouge et blanc »).
La superposition des couleurs conduit à les marier (شَكَّلَ (Cak²ala) (ici, « Marier deux nuances différentes ensemble »)) lorsqu'elles peuvent شَاكَلَ (Câkala) (« s'accorder »), de là également se ressembler, et de là تَشَاكَلَ (taCâkala) (« être analogue ») et de nombreux sens sur la forme et la ressemblance. L'image est ce que soigne la شَكْلَةٌ (Cakl@ũ) (« coquette »).
« Mêler » donne de nombreux sens dérivés pour شَكِلَ (Cakila) (« être embrouillé »), d'où des notions de confusion et d'incompréhension ; mais également شَكَلَ (Cakala) (ici, « mettre les diacritiques d'un texte ») (d'où, paradoxalement, l'idée de clarification).
L'écume sur le pelage fait شَاكِلٌ (Câkilũ) (« tache blanche »), marquant le شَاكِلَةٌ (Câkil@ũ) (« flanc, côté ») de l'animal, d'où de manière abstraite شَوْكَلٌ (Cawkalũ) (« flanc »). La tache blanche peut également être une balzane d'un cheval مَشْكُولٌ (maCkûlũ) (« marqué »).
C'est peut-être cette référence aux pieds qui a donné شُكُلٌ (Cukulũ) (« pluriel entraves ») et les sens tournant autour de nœuds et d'entraves[1] ; alternativement c'est peut-être l'idée d'une situation inextricable qui a donné le sens de شَكَّلَ (Cak²ala) (ici, « attacher ») et de là ce qui attache le cheval, l'entrave.

Radical modifier

ش ك ل
  1. mêler, nouer

Dérivés de ش ك ل modifier

Références modifier

  1. Le cheval étant comme « entravé » par ses balzanes, sur le même mode que le dicton français, « Balzane une, cheval de fortune ; balzanes deux, cheval de gueux ; balzanes trois, cheval de roi ; balzanes quatre, cheval à abattre  »