Arabe modifier

Étymologie modifier

 
Le gland du pénis.
Toute honte bue, la sémantique du radical semble tourner primitivement autour du gland de la verge, et de son action essentielle, qui est de « fourrer », le sexe complémentaire — d'où le sens atténué de « masser », كَبَّسَ (kab²asa).
Cette connotation sexuelle est explicite dans كُبَاسٌ (kubâsũ) (pénis dont le gland est très développé), ou dans أَكْبَسُ (akbasu) (« parties honteuses » saillantes, ou de manière imagée, « qui a le sommet de la tête très saillant », qui de toute évidence désigne « le petit chauve à col roulé », celui qui a une « tête de nœud »).
Le résultat de l'action est كِبْسٌ (kibsũ), la descendance, ce qui a été engendré.
Elle transparaît également dans des expressions comme « encapuchonné (كُبَاسٌ (kubâsũ) » décrivant celui « qui enveloppe et cache sa tête dans ses vêtements, et dort ainsi », et de toute évidence décrivant ainsi le gland sous son prépuce. De cette référence corporelle dérivent de nombreuses comparaisons.
L'appétence du gland pour le sexe opposé est probablement à l'origine de كَبْسَةٌ (kabs@ũ), « impétuosité avec laquelle on se jette sur quelqu'un », et de là des sens moins connotés de كَبَسَ (kabasa), ajouter, empiler (et les sens militaires de type investir une ville prise d’assaut).
L'idée de « bourrer », « fourrer » se retrouve dans de nombreux sens du verbe de base, كَبَسَ (kabasa) : « cohabiter avec une femme », « remplir un puits », l'image est claire. C'est probablement à partir de l'image de « fourrer et cacher sa tête dans quelque chose » (كَبَسَ (kabasa)) que s'est développé le sens spécifique de « fourrer ».
La crête du gland est l'explication de qualificatifs comme كَابِسٌ (kâbisũ) : ce qui est saillant.
كَابُوسٌ (kâbûsũ) (cauchemar) est un mot d'origine syriaque, sans relation avec cette racine.

Radical modifier

ك ب س
  1. fourrer, presser

Dérivés de ك ب س modifier

Références modifier