Français modifier

Étymologie modifier

Bourg est la forme française standard de l’arpitan (ou francoprovencal, en l'occurrence « patois bressan ») Bôrg[1], les deux formes provenant du bas latin burgus, lui-même issu du germanique ancien berg (« forteresse ou village fortifié ») issu de l’indo-européen *bhereg̑h- (« tumulus »). De fait, à l’époque, la ville s’appelait Burgus Segusiavorum « le fort des Ségusiaves »[Pierre Larousse 1867]. Appelée auparavant simplement Bourg, la commune est devenue officiellement Bourg-en-Bresse en 1955[COG 1999]. La forme Bourg-la-Reine était utilisée de façon officieuse auparavant[Pierre Larousse 1867].

Nom propre modifier

Nom propre
Bourg-en-Bresse
\buʁ.k‿ɑ̃.bʁɛs\
 
Localisation de Bourg-en-Bresse.
 
Panneau d’entrée (les traits d’union sont omis).

Bourg-en-Bresse \buʁ.k‿ɑ̃.bʁɛs\[PrononcerLieux 2020] masculin ou féminin (l’usage hésite)

  1. (Géographie) Commune française, chef-lieu du département de l’Ain.
    • L’après-midi, Félix laissa ses potes à la maison pour qu’ils pussent « buller tranquilou » et il partit avec Margot à Bourg-en-Bresse acheter les billets de TGV pour Paris. — (Max Billancourt, Sarabande, 2019)
    • Âgé de 29 ans, l’homme, interpellé après s’être réfugié dans le local à vélos d’un immeuble, a reconnu « être à l’origine des tirs, mais prétend simplement s’être défendu », a indiqué Sophie Taupin, procureure adjointe de Bourg-en-Bresse, dans un communiqué. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 2 juin 2023, page 6)
    • Delphine Geisler, qui travaille au lycée Edgar-Quinet de Bourg-en-Bresse (Ain), a envie de « tout envoyer balader ». — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 16 octobre 2023, page 4)

Gentilés et adjectifs correspondants modifier

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier

  1. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Arpitan_francoprovencal_map.jpg
  2. a b et c « Burgien » dans André Rolland de Denus, Dictionnaire des appellations ethniques de la France et de ses colonies (DAEFC), 1889, Paris, Émile Lechevalier éditeur, VIII pages + 666 colonnes, 25 cm[version en ligne]