Chevelure de Bérénice

Français modifier

Étymologie modifier

Traduction du latin Coma Berenices ; fait allusion à la légende selon laquelle la chevelure sacrifiée de la reine Bérénice II d’Égypte fut traduite aux cieux.
  • Ptolomée Soter [Ptolémée III Evergetes (fl. 246–221 av. J.-C.)], fils de Lagus [Ptolémée II Philadelphe], & surnommé le grand, étant prêt à partir pour l’Asie, Bérénice [II] fit vœu de consacrer à Vénus [Aphrodite] ses cheveux qui étoient d’une beauté singulière, si son époux revenoit triomphant : elle accomplit son vœu : ces cheveux furent suspendus dans le temple ; ils disparurent dans la suite, ce qui donna lieu à Conon [de Samos], mathématicien de Ptolomée Philadelphe, d’en faire une constellation. — (Fortunato Bartolomeo De Felice, Encyclopédie ou Dictionnaire universel raisonné des connoissances, Volume 9, 1771)

Nom propre modifier

féminin singulier
Chevelure de Bérénice
\ʃə.vlyʁ də be.ʁe.nis\
 
Constellation de la Chevelure de Bérénice.

Chevelure de Bérénice \ʃə.vlyʁ də be.ʁe.nis\ féminin singulier

  1. (Astronomie) Constellation du ciel boréal, se trouvant entre les constellations des Chiens de chasse, de la Grande Ourse, du Lion, de la Vierge et du Bouvier.
    • CHEVELURE DE BÉRÉNICE, (R), Astron. ; constellation boréale, appelée aussi coma Berenices, crines, capilli, cincinnus, casaries, tricæ, rosa, fusus, colus, le fuseau, fila flamina. [Johann] Bayer y substitue une gerbe de bled d’après un ancien manuscrit. — (Fortunato Bartolomeo De Felice, Encyclopédie ou Dictionnaire universel raisonné des connoissances, Volume 9, 1771)
    • C’est dans le catalogue de Tycho Brahé (1590) que la constellation de la Chevelure de Bérénice apparaît pour la première fois comme constellation séparée et portant son nom tout entier ; jusqu’alors on trouve ses étoiles décrites à la fin de la description du Lion, et comme un appendice à cet astérisme, sous le nom de Cheveux ou de Chevelure. C’est sans doute la raison pour laquelle plusieurs astronomes ont attribué à Tycho la création de cette figure. Autrefois, on en faisait aussi une gerbe d’épis, qui se trouve, du reste, au pied du Bouvier tenant une faucille : en 1603, Bayer l’a encore ainsi représentée, d’après d’anciens manuscrits. — (Camille Flammarion, Les Étoiles et les curiosités du ciel, 1882)

Abréviations modifier

Synonymes modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier