Discussion:parqueur

Dernier commentaire : il y a 12 ans par Béotien lambda dans le sujet par cœur

par cœur modifier

Classer l'expression par cœur comme homophone de parqueur, ça n'a pas de sens ! Tous les homophones sont, par définition, des homonymes (Voir Dictionnaire de l’Académie française, neuvième édition, 1992– → consulter cet ouvrage (homophone)). Mais, en aucune manière, l'expression par cœur ne peut être qualifiée d'« homonyme » de parqueur... Conclusion : parqueur n'a pas pour homophone par cœur. Ce qui fallait démontrer. — Actarus (Prince d'Euphor) 30 août 2011 à 16:34 (UTC)Répondre

Et pourquoi l'expression par cœur ne peut-elle être qualifiée d'« homonyme » de parqueur ? Bien sûr que si. Ce sont deux mots homophones. Lmaltier 30 août 2011 à 16:37 (UTC)Répondre
Lit la définition du DAF9 de homonyme . Tu comprendras... — Actarus (Prince d'Euphor) 30 août 2011 à 16:43 (UTC)Répondre
Eh bien, ce cas colle très précisément à la définition : ces mots se prononcent pareil, et ont des sens différents. Lmaltier 30 août 2011 à 16:45 (UTC)Répondre

Entièrement d’accord avec Lmaltier. Je ne vois pas ce qui différencie sur le fond Parker de par cœur. Si tu considère Parker comme un homophone, pourquoi n’en serait-il pas de même pour par cœur. D’ailleurs la prononciation audio provient de l’article par cœur   Pamputt [Discuter] 30 août 2011 à 17:01 (UTC)Répondre

Eh bien, pas du tout, ça ne colle pas du tout à la définition ; par cœur, ce n'est pas un mot : c'est deux mots ! C'est une expression, pas un mot simple et comme je l'ai dit, les homonymes (et homophones) ne concernent que des mots entre eux. Un mot simple ne peut être l'homophone ni l'homonyme d'une expression, même si ledit mot et ladite expression assonent. Ça n'est quand même pas compliqué. — Actarus (Prince d'Euphor) 30 août 2011 à 17:48 (UTC)Répondre
Tu le fais exprès ou quoi ? Très peu de temps avant que tu crées la présente page, je t'ai mis un message sur ta page de discussion pour expliquer très précisément ça : nous utilisons le sens linguistique de mot, pas son sens typographique. Lmaltier 30 août 2011 à 17:53 (UTC)Répondre
Regarde tous les exemples de tous les dictionnaires : ce sont des mots (des lemmes) qu'on compare, qui fait qu'ils sont homo-phones/-nymes ou non, pas des groupes de mots. — Actarus (Prince d'Euphor) 30 août 2011 à 18:42 (UTC)Répondre
<Conflit de modification> Quant au sens « linguistique » que tu donnes à mot, j'aimerais bien savoir il précisé que nous (nous ? nous tous ?) utilisons ce sens prétendument linguistique. Et en quoi nous sommes tous concernés. — Actarus (Prince d'Euphor) 30 août 2011 à 18:49 (UTC)Répondre
Peut-être parce que dans les dictionnaires classiques, ils n’ont pas d’entrées pour les locutions nominales. Pamputt [Discuter] 30 août 2011 à 18:47 (UTC)Répondre
Mais si, ils en ont. Essayez d'aller voir chemin de fer ou pomme de terre, c'est considéré comme des mots, pas comme des groupes de mots. Simplement, ils sont très limités par le manque de place (mon Petit Robert explique qu'il devrait multiplier le nombre d'entrées au moins par 5 s'il voulait des articles séparés pour ces cas, mais il en a certains quand même). Il est clair qu'un dictionnaire est un travail linguistique, pas typographique. Quand on dit qu'on inclut tous les mots, si on interprétait mot au sens typographique, il faudrait tout de suite supprimer pomme de terre... Lmaltier 30 août 2011 à 19:11 (UTC)Répondre
Où vois-tu la signification d'un seul assemblage de lettres dans homophone ? Votre Majesté d'Euphore, les dictionnaires ne veulent pas s'engraisser encore plus avec les locutions nominales. Le Wiktionnaire, lui, peut. --Morphypnos [Aller au lit ?]. 30 août 2011 à 19:32 (UTC)Répondre
@Actarus, donc si par cœur est écrit par-cœur ou parcœur tout d’un coup ça ne te pose pas de problème qu’il soit homophone ?
Je crois qu’on peut considérer « par cœur » ou « par-cœur » (rare) comme un seul mot, que ça soit une locution nominale ou un nom commun (peu importe la graphie).
  • Les parcœurs étouffent le génie, et sont une perte de temps considérable.’’ — (Hubert Otto, Étude sur les classiques chinois, 1913)
  • Dans quelle mesure le « par cœur » est utile ou efficace pour faire accéder l’intelligence enfantine à la maîtrise de pouvoirs ou de connaisans jugés souhaitables. — (Louis Legrand, « Valeur et limites du « par cœur », dans Techniques de vie, n°10, octobre 1961)
  • Ce refus du par-cœur permet d’aboutir à une précision visuelle, à une exactitude des impressions […]. — (Georges-Arthur Goldschmidt, « En quoi Peter Handke nous concerne-t-il ? », dans Austriaca, n° 7, novembre 1978)
  • Pourtant, l’émoi physique manifesté dans la phase finale du par-cœur, l’appel à réciter, est « spectaculaire » : […]. — (Monique Badet, « Apprendre encore “par cœur” », dans Philippe Brenot et autres, La mémoire, 1989)
  • L’expérience du par-cœur, de la récitation, montrera que la langue n’est pas un ensemble de mots mais la reprise articulée de ces mots par un sens. — (Benoît Finet, Essai sur le signe : Hegel-Mallarmé, 1990)
  • La plupart des questions d’examen mises au point à Vladivostok, par exemple, nécessitent encore du par-cœur. — (OCDE, Examens des politiques nationales d’éducation : Fédération de Russie, 1998)
  • La question du par coeur dans les écoles n’a même pas été posée: on l’a éliminée sous le stupide prétexte qu’il n’était pas bon que les enfants apprennent des choses par coeur... à contre-coeur! — (Jacques Dufresne, « Mémoire : Éloge du par coeur », Encyclopédie de L’Agora, 2001)
  • Un autre intérêt du « par cœur » est de faciliter l’automatisation de certaines données qui doivent être mobilisées très rapidement, l’exemple le plus connu étant la maîtrise des tabls de multiplication. — (Julien Maraval, Les clés du collège, 2005)
  • C’est tout à fait bien d’apprendre l’alphabet aux enfants, même quand ils ne savent pas lire ; précisions qu’il ne s’agit pas seulement de mémoire, de par cœur, de « perroquet ». — (Gisèle Gelbert, Lire ou ne pas lire ? Le combat, 2005)
  • c’est une phrase qui song, ou un bout de poème qu’un lecteur du jour, partant dans le murmure d’un par-cœur, aura laissé là, en suspens et qui s’offre ici comme en un amphithéatre. — (Henry Le Bal, La porte, 2008)
  • Je suis venu ici sans livres. Ne me reste que du par-cœur, et les mots, vivants amis. — (Henry Le Bal, Le janvier du monde, 2006)
  • À certains égards, on pourrait dire que nous sommes passés d’une religion du « par cœur » à une religion « du cœur ». — (Mélanie Lanouette, Du «par cœur» au cœur, 2009)
  • Or il est indispensable de leur faire comprendre que le par cœur est incontournable dans certaines situations, même s’il est, et c’est vrai, pénible. — (Bernard Croisile, Tout sur la mémoire, 2009)
-Moyogo (discuter) 30 août 2011 à 19:40 (UTC)Répondre
Merci de montrer l'absurdité du raisonnement. Mais pour pomme de terre, ce serait pareil (s'il y avait un homophone), bien que l'orthographe pomme-de-terre ne soit pas utilisée. C'est le principe qui compte. Lmaltier 30 août 2011 à 20:08 (UTC)Répondre
Actarus 1/20 (pour l'encre), Morphypnos et Pamputt 15/20 (pour la participation sensée), Moyogo 18/20 (pour la recherche des citations probantes), Lmaltier 19/20, la perfection n'étant pas de ce monde (pour le raisonnement, le bon sens et la patience, la démonstration, quoi !).   --✍ Béotien lambda 30 août 2011 à 20:44 (UTC)Répondre
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