Grève
Français modifier
Étymologie modifier
- De grève maritime ou fluviale, long banc de sable et de cailloux situé sur les bords de Seine.
Nom propre modifier
| Invariable |
|---|
| Grève \ɡʁɛv\ |
Grève ou place de Grève \ɡʁɛv\ féminin
- Place de Paris sur le bord de la Seine, à côté de l’hôtel de ville, où se faisaient les exécutions juridiques.
- Et pour ses factions il n’ira point en Grève. — (Mathurin Régnier, Satires, X)
- Bien que les spectacles de la Grève ne soient pas de fort belles choses à mander à une personne de votre qualité, je vous dirai pourtant par pure stérilité de nouvelles, que l’on pend et roue ici tous les jours de la semaine. — (Paul Scarron, Œuvres, t. I, page 209)
- À la fin tous ces jeux, que l’athéisme élève, Conduisent tristement le plaisant à la Grève. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Art, page II)
Dérivés modifier
- Ange de Grève — crocheteur ; dit ainsi par plaisanterie, du fait que les crocheteurs se tenaient beaucoup sur la place de Grève et que l’on comparait leurs crochets à des ailes.
- faire grève → voir grève
Traductions modifier
Prononciation modifier
Homophones modifier
Anagrammes modifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi modifier
- Place de Grève sur l’encyclopédie Wikipédia
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Références modifier
- « Grève », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage