Français modifier

Étymologie modifier

  • C'est pendant la Révolution de 1789 que Le Chesne-Pouilleux est devenu Le Chêne-Populeux et que Villers-le-Tigneux (le Teigneux) s'est appelé Villers-le-Tilleul. — (Revue des études anciennes, Société d’Édition "Les belles lettres", 1935, volume 37, page 64)
  • Toutefois, Octave Guelliot semble bien dire qu'on trouve déjà « Le Chesne Populeux » en 1473 : Il est certain tout d'abord que le premier est le plus ancien : Le Chesne-le-Poilleux, en 1301 ; Le Cheyne Pouileux dans la Chronique de Jean Le Bel, 1359 ; Froissart écrit, dans son parler picart, Le Kesne Pouileux ; Le Chesne Pouilleux dans le Terrier de Rethel du XIVe. On ne trouve pas l'adjectif Populeux avant 1473. — (Octave Guelliot, Géographie traditionelle et populaire du département des Ardennes, E. Nourry, 1931, p.315)

Nom propre modifier

Nom propre
Le Chêne-Populeux
\Prononciation ?\

Le Chêne-Populeux \Prononciation ?\

  1. (Géographie) Graphie de Le Chesne-Populeux en vogue au XIXe siècle.
    • Le 7, le général Dubouquet occupa avec six mille hommes le passage du Chêne-Populeux. Il ne restait plus de libre que le passage beaucoup moins important de la Croix-aux-bois, situé entre le Chêne-Populeux et Grand-Pré. — (Adolphe Thiers, Histoire de la Révolution Française, 1815, volume 1, page 270)
    • Lorsque j’étais au Chêne-Populeux, j’avais donné l’ordre, dans la soirée, de diriger sur Mézières les bagages de tous les corps. — (Comte d'Hérisson, La Légende de Metz, 1888)
    • Petit-fils d’un héros de la grande armée, le jeune homme était né, au Chêne-Populeux, d’un père détourné de la gloire, tombé à un maigre emploi de percepteur. — (Émile Zola, La Débâcle, 1892)
    • […] son père, né en 1811, tombé à la bureaucratie, petit employé médiocre, percepteur au Chêne-Populeux, où il s’était usé […] — (Émile Zola, La Débâcle, 1892, page 390)

Traductions modifier

Voir aussi modifier