Le Chesne-Pouilleux

Français modifier

Étymologie modifier

  • Il est certain tout d'abord que le premier est le plus ancien : Le Chesne-le-Poilleux, en 1301 ; Le Cheyne Pouileux dans la Chronique de Jean Le Bel, 1359 ; Froissart écrit, dans son parler picart, Le Kesne Pouileux ; Le Chesne Pouilleux dans le Terrier de Rethel du XIVe. On ne trouve pas l'adjectif Populeux avant 1473. — (Octave Guelliot, Géographie traditionelle et populaire du département des Ardennes, E. Nourry, 1931, p.315)
  • C'est pendant la Révolution de 1789 que Le Chesne-Pouilleux est devenu Le Chêne-Populeux et que Villers-le-Tigneux (le Teigneux) s'est appelé Villers-le-Tilleul. — (Revue des études anciennes, Société d’Édition "Les belles lettres", 1935, vol.37, p.64) (Noter toutefois que, dans la citation précédente, Octave Guelliot semble dire que Populeux apparaît déjà dans ce toponyme en 1473. L'article Le Chesne-Populeux donne un exemple de « Le Chesne-Populeux » datant de 1555.)

Nom propre modifier

Nom propre
Le Chesne-Pouilleux
\Prononciation ?\

Le Chesne-Pouilleux \Prononciation ?\

  1. (Géographie) (Désuet) Ancien nom de Le Chesne dans les Ardennes.
    • Tous les Religieux de ce Monastère , revêtus d'Aubes, marchent processionnellement, accompagnez des Habitans du Village , dit le Chesne Poüilleux , armez, tambour battants & enseigne déployée. — (L'état de la France, Paris, Michel-Étienne David, 1722, vol.1, p.46)
    • le CHESNE - Pouilleux , Quercus Populosa, Bourg, dans la Champagne, Diocèse de Reims, Parlement de Paris, Intendance de Châlons , Election de Rhetel, a 1012 habitans. II y a plusieurs métiers occupez à faire des Etoffes de Draperie; ses habitans accompagnent la sainte Ampoule à Reims, au Sacre de nos Rois. — (Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne, et de la Nouvelle France, Paris, Saugrain père, Vve J. Saugrain & Pierre Prault, 1726, t.1, p.822)
    • Le colonel qui commandait le régiment de cavalerie de Béringhen, en garnison à Sedan, avait reçu aussi l'ordre d'en détacher, le 17 juin, trente maistres sous le commandement d'un capitaine et d'un lieutenant. Cette troupe devait faire étape au Chesne-Pouilleux et à Rethel, puis attendre à Isles l'arrivée du czar. — (Jean Bourguignon, « Un Empereur de Russie dans les Ardennes : Le passage de Pierre le Grand à son départ de France en 1717 », dans la Revue d'Ardenne & d'Argonne, publiée par la Société d'études ardennaises "La Bruyère", Sedan : impr. Laroche, 9e année : 1901-1902, p. 70)

Traductions modifier

Voir aussi modifier