Mont-Blanc
Étymologie
modifierNom propre
modifierMont-Blanc \mɔ̃.blɑ̃\ masculin
- (Géographie) Sommet des Alpes françaises.
Puis à l’horizon qu’il ferme comme s’il était la dernière sommité de cette chaîne que sa masse nous dérobe et qui fuit vers les Pyrénées, dominant pics et aiguilles, couché comme un ours blanc sur les glaçons d’une mer polaire, le frère du Chimboraço et de l’Immaüs, le roi des montagnes d’Europe, le Mont-Blanc, cette dernière marche de l’escalier de la terre à l’aide duquel l’homme se rapproche du ciel.
— (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)Ce que l’on ne rencontre pas aux devantures chamoniardes, ce sont des Mont Blanc en miniature. Il est bien heureux que la plus haute montagne d’Europe ne possède pas de formes assez caractérisées pour permettre la chose. Il n’en est pas de même à Zermatt, hélas ! où le Cervin a dû subir les derniers outrages. Voulez-vous du Cervin ? On en a mis partout.
— (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 134)Ainsi, en juillet 2012, la pratique du wingsuit a été interdite par arrêté municipal sur décision du maire de Chamonix, et ce depuis deux sites de la commune de Chamonix-Mont-Blanc, en Haute-Savoie : le sommet du Brévent (2 525 mètres), dans le massif des Aiguilles Rouges, et l’Aiguille du Midi (3 842 mètres), dans le massif du Mont-Blanc.
— (Guillaume Routier, « L’exemple des pratiques outdoor d’engagement corporel », dans La Gestion du risque dans le sport : Regards croisés 1962-2012, sous la direction de Laurence Munoz & Pierre François, Presses Universitaires du Septentrion, 2016, page 97)En fait, Wikipédia est bien moins proche d’une encyclopédie du genre Universalis que de ces almanachs dont se délectaient petits et grands il n’y a pas si longtemps, et qui consistaient en une collection de données de fait instructives et intéressantes telles que la hauteur du Mont-Blanc, des recettes de détachants miracles ou des remèdes de bonne femme, et d’anecdotes, listes ou records purement divertissants.
— (Laurence Cossé, La Grande Arche, 2016, page 245)
- (Histoire) (Rare) Surnom qui fut donné à Jacques Balmat, après qu’il eut gravi le Mont-Blanc.
Au dessert, je mis la conversation sur les exploits de Balmat […] Le surnom de Mont-Blanc qu’il a conservé prouve du reste qu’il est fier des souvenirs que j’invoquais.
— (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- (Histoire) Ancien département français ayant existé de 1792 à 1815 et dont le chef-lieu était Chambéry.
Notes
modifier- La graphie ‹ Mont-Blanc ›, pour désigner le sommet des Alpes françaises, est recommandée dans le Guide du typographe du Groupe de Lausanne de l’Association suisse des typographes (AST). D’autres guides orthographiques ou typographiques recommandent plutôt la graphie ‹ mont Blanc ›.
Variantes orthographiques
modifierSommet des Alpes françaises
Dérivés
modifierVocabulaire apparenté par le sens
modifierTraductions
modifier- Anglais : Mont Blanc (en)
- Italien : Monte Bianco (it) masculin
Références
modifier- Groupe de Lausanne de l’Association suisse des typographes (AST), Guide du typographe, 2015, ISBN 978-2-9701032-0-2
Voir aussi
modifier- Mont-Blanc sur l’encyclopédie Wikipédia
- Mont-Blanc (département) sur l’encyclopédie Wikipédia