Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de Pâques et de renard : Au Québec, l’Église permettait de faire ses Pâques, c’est-à-dire de recevoir la communion, jusqu’à la « Quasimodo » (le premier dimanche après Pâques) et certains attendaient jusqu’à la fin pour accomplir leur devoir. On disait de ces gens qu’ils faisaient des Pâques de renard, une expression qui signifie : être négligent, être peureux comme un renard qui ne suit pas les autres, qui est à part des autres, qui n’est pas là où il doit être[1].

Locution nominale modifier

Pâques de renard \Prononciation ?\ féminin

  1. (Québec) (Religion) Dimanche de quasimodo.
    • L'accent est mis au Québec, avec raison, sur le mardi gras et sur le carême, sur les cierges, les rameaux bénits, sur l'eau de Pâques, les pâques de renard, la danse du soleil. — (Le cycle de Pâques au Québec et dans l’ouest de la France, Denise Rodrigue, 1983)
    • Dans les paroisses de campagnes, celui ou celle qui ne faisait pas ses Pâques était regardé de travers et l'on chuchotait qu'il faisait des Pâques de renard. Même si cela ne les regardait pas. — (Denise Dubuc Séguin, Secrets de famille, chez l'auteur, 2001, page 182)
    • Sa foi catholique crevassée, l’Irlandaise tourna le dos aux sacrements, puis à la messe dominicale, ne daignant même pas faire des Pâques de renard. — (Louis Haché, La Tracadienne, Éditions de la Francophonie, 2003, page 48)

Prononciation modifier

Références modifier

  1. Raoul Laverdière, Faire ses Pâques en 1940, legribouilleurmyblog.wordpress.com, 19 février 2010