Résistance
Étymologie
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Nom propre
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Résistance \ʁe.zis.tɑ̃s\ féminin singulier
- (France) (Absolument) Ensemble des mouvements et réseaux clandestins qui, durant la Seconde Guerre mondiale, ont poursuivi la lutte contre l’Axe et ses relais collaborationnistes sur le territoire français depuis l’armistice du 22 juin 1940 jusqu’à la Libération en 1944.
Dans la Résistance intérieure, les éléments ex-vichyssois, les champions de l’électoralisme, les réactionnaires n’avaient qu’une minime influence. Dans l’appareil « gaulliste », au contraire, les hommes de la droite, et même d’anciens cagoulards, avaient des places éminentes.
— (Pierre Hervé, La Libération trahie, éd. Grasset, 1945, page 104)La Résistance, incarnée dans la personne d’un général bourgeois, fit appel aux anciens sentiments bourgeois d’honneur, d’orgueil patriotique et guerrier.
— (Marcel Aymé, Le Confort intellectuel, Flammarion, 1949, page 81)JEAN LACOUTURE : Oh ! la Résistance… Je dois dire d’abord que pendant longtemps je n’ai fait aucun acte de Résistance, bien qu’ayant été contacté par des amis qui faisaient du renseignement pour des réseaux, et en dépit du fait que j’étais disponible.
— (Gérard Chaliand, Jean Lacouture, André Versaille, Voyage dans le demi-siècle : entretiens croisés avec André Versaille, Complexe, 2001, page 25)Le génie de la Résistance, c’est d’avoir su conjoindre, face à une même urgence historique, toutes les forces spirituelles de ce pays.
— (Jean-Louis Crémieux-Brilhac, « Ce qui reste du gaullisme, c’est un sens aigu du social », dans Marianne, 12 juin 2010)
Dérivés
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « Résistance [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifierVoir aussi
modifier- Résistance intérieure française sur l’encyclopédie Wikipédia