Latin modifier

Étymologie modifier

De rubrus (« rouge ») et mare (« mer »).

Nom propre modifier

Rubrum mare \Prononciation ?\ neutre

  1. Mer Rouge.
    • Situs autem ita se habet: a sinu Laeanitico alter sinus quem Arabes Aean vocant, in quo Heroon oppidum est. fuit et Cambysu inter Nelos et Marchadas, deductis eo aegris exercitus. gens Tyro, Daneon portus, ex quo navigabilem alveum perducere in Nilum, qua parte ad Delta dictum decurrit, LXII D intervallo, quod inter flumen et Rubrum mare interest, primus omnium Sesostris Aegypti rex cogitavit, mox Darius Persarum, deinde Ptolemaeus sequens, qui et duxit fossam latitudine pedum C, altitudine XXX, in longitudinem XXXVII D p. usque ad Fontes Amaros. — (Pline, Naturalis Historia, VI)
      Voici la configuration des lieux : après le golfe Aelaniitique est un autre golfe que les Arabes nomment Aeant, où est la ville d'Héroum. Il y est aussi, entre les Nèles et les Marchades, la ville de Cambyse, où ce prince établit les malades de son armée. Puis viennent la nation des Tyres, le port Danéon. Le projet de conduire de là un canal navigable jusqu'au Nil, à l'endroit où il descend dans le Delta nommé plus haut (V, 9), dans l'intervalle de 62.000 pas qui sépare le fleuve de la mer Rouge; ce projet, dis-je, a été conçu d'abord par Sésostris, roi d'Égypte, puis par Darius, roi de Perse; enfin par le second Ptolémée (av. J.C. 205 - 246), qui fit creuser un canal de 100 pieds de large, de 40 pieds de profondeur, de 37.500 pas de long, jusqu'aux Sources amères. — (traduction)

Voir aussi modifier

  • mare rubrum sur l’encyclopédie Wikipédia (en latin)