« gouine » : différence entre les versions

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: Probablement du latin ''[[ganea]]'' ( [[taverne]], [[bouge]], [[bordel]], lieu de [[débauche]] mais aussi [[orgie]], [[débauche]] ou encore [[débauchée]], [[fille de joie]] ) et probablement aussi de ''[[ganeo]]'' ( [[vaurien]], pilier de bar, [[débauché]], voire client de [[prostituée]] ).
: Selon l'[[occitaniste]] Florian Vernet, le mot aurait dérivé d'un mot [[provençal]] [[ancien]] ''gorina'' ( jeune [[truie]], [[cochonne]] ).
:: En 1842, le [[poète]] marseillais [[w|Marius Bourrelly]] publie dans sa langue, un poème intitulé ''la vido d'uno gourino'' (la vie d'une débauchée).
:: En 1879, [[w|Frédéric Mistral]], dans ''[[w|Lou Tresor dóu Felibrige]] T2'' (G-Z), cite différentes autres formes approchantes, notamment ''gougnou'' ([[cochon]] en rouergat) et aussi ''gagnougno'' ( ''[[cochonne]]'' ([[injurieux]]), ''[[truie]]'' en limousin ) et son masculin ''gagnoun'' (''cochon''). Egalement: {{cf|goronner}} et aussi: {{cf|gore}} en ancien français.
::: Autre hypothèse, Auguste Scheler{{réf}} s'opposant au rapprochement avec le gaelique ''[[coinne]]'' (« femme ») et soulignant que l'ancien français avait ''[[godine]]'' (sens identique), propose une racine ''god'' : le verbe ''[[godailler]]'' (« boire avec excès ») ayant subi lui aussi une évolution vers ''[[gouailler]]'' (« s'amuser ») d'où ''[[gouaille]]''. Cette racine, selon ce même auteur faisant référence au philologue allemand [[w|Diez]], n'est pas issue du latin ''[[gaudere]]'' (« jouir ») mais plutôt d'origine celte et se retrouve dans le gallois ''[[god]]'' (« luxure »), l'ancien français ''[[godon]]'' (« femme de mauvaise vie ») ou, plus proche de nous, ''[[godelureau]]'' {{cf|gouin}}.
 
{{-nom-|fr}}