« fanfrelucheux » : différence entre les versions

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Création : == {{langue|fr}} == {{-étym-}} : De ''fanfreluche'' avec le suffixe ''-eux''. {{-adj-|fr}} {{fr-accord-eux|fanfreluch|fɑ̃.fʁǝ.ly.ʃ}} '''fanfrelucheux''' {{pron|fɑ̃.f...
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Version du 12 septembre 2012 à 18:00

Français

Étymologie

De fanfreluche avec le suffixe -eux.

Adjectif

Singulier Pluriel
Masculin fanfrelucheux
\fɑ̃.fʁǝ.ly.ʃø\
Féminin fanfrelucheuse
\fɑ̃.fʁǝ.ly.ʃøz\
fanfrelucheuses
\fɑ̃.fʁǝ.ly.ʃøz\

fanfrelucheux \fɑ̃.fʁǝ.ly.ʃø\

  1. (Littéraire) Qui dénote un goût pour les fanfreluches.
    • Même au milieu d’un chagrin très sincère, cette petite âme de modiste, encombrée de futilités et que la sévérité du destin n’avait pas corrigée, trouvait à satisfaire, grâce à l’enfant, une foule de vanités coquettes, fanfrelucheuses. — (Alphonse Daudet, Les Rois en exil, E. Dentu, 1878, p. 339)
    • La Manche est d’une race de courtisanes plus relevée. Elle a de l’almée orientale et de la bayadère. Moins fanfrelucheuse en sa parure, plus harmoniste dans le goût de ses tons, elle a des amants délicats et sa clientèle est choisie. — (Émile Bergerat, Les Soirées de Calibangrève, E. Flammarion, 1892, p. 8)
    • Youyoute ou le Petit-Abat-Jour ; nous l’avions surnommée ainsi à cause de sa précise et fanfrelucheuse élégance, une façon à elle de s’habiller avec rien qui la faisait ressembler, dans ses robes ébouriffées d’étoffés claires, ses juponnages extravagants de danseuse et sous ses immenses chapeaux de gaze et de tulle autrefois, aujourd’hui de dentelles, à un délicat et fantasque petit abat-jour, un abat-jour animé, dont son joli corps transparent et menu de fillette anémiée était la douce lueur laiteuse et scélérate, l’éclairage d’amour. — (Jean Lorrain, Fards et Poisons, P. Ollendorff, 1903, p. 243)
    • Autour des petites tables blanches juponnées, brillantes d’argenterie, des dames mûres aux yeux violets, lourdement baguées, papotaient en triturant sur leurs genoux des chiens fanfrelucheux qui exhibaient des faciès rabougris de vieux mandarins. — (Jean-Marie Rouart, Avant-Guerre, Grasset, 1963, chap. XVI)